Ce lundi, ils étaient une soixantaine à bloquer dans le calme cette entreprise de transport routier placée en redressement judiciaire début février.
« Pour l’instant, on n’emploie pas les gros moyens, on attend de voir comment la situation évolue dans la semaine », confie des salariés. Ce lundi, les salariés de Mory Global à Saint-Priest n’ont pas repris le travail : ils étaient une soixantaine à bloquer l’entreprise, dans le calme.
La société de transport routier a été placée en redressement judiciaire début février, attendant une offre de reprise sérieuse. Mais mercredi dernier, « ils ont jeté l’éponge », déplore ce salarié. En effet, l’administrateur judiciaire a annoncé qu’il demanderait la liquidation judiciaire au tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val d’Oise) à la fin du mois.
Par ce blocus, les salariés du site san-priot, sans illusion quant à l’avenir de la société, réclament un « plan de sauvegarde de l’emploi digne de ce nom ». A ce sujet, les principaux acteurs – à savoir les représentants syndicaux, l’administrateur judiciaire, AGS et un représentant de l’Etat – devraient se réunir autour de la table dans le courant de la semaine.
Depuis l’année 2013, l’entreprise avait déjà traversé plusieurs zones de turbulences. Mory Ducros, après faillite, avait été placé en redressement judiciaire. De cette situation était né Mory Global, après le licenciement de près de 2800 personnes et la fermeture de nombreux sites, dont celui de Vénissieux. Aujourd’hui, ils sont près de 2 200 salariés. Dont 80 à Saint-Priest.
Source : Le Progrès
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