Non satisfait
des dernières réformes de l’enseignement
supérieur et de la recherche, qui
ont permis de formaliser la compétitivité,
la précarité et le contrôle des
thématiques de recherche, le président
de l’université Lyon 1 vient d’ajouter
sa pierre à l’édifice prolibéral
du gouvernement.
Début mars, il
annonçait que la filiale de droit privé
de l’université (Ezus) créait, en collaboration
avec la Banque Populaire et
Sanofi Pasteur, une fondation d’entreprise,
la Fondation Lyon 1. Son objectif
affiché est simple : collecter des
fonds privés sous forme de donations.
Ses conséquences sont sans
appel : la privatisation de l’enseignement
et de la recherche. En effet, en
acceptant l’offrande du privé, l’université
accepte aussi que ces « généreux
donateurs » participent aux différents
conseils de l’université et donc infléchissent
les priorités de cette université.
En d’autres termes, les entreprises
privées vont avoir maintenant
leur mot à dire sur le contenu de l’enseignement
et sur les recherches à
développer.
La privatisation de l’enseignement
et de la recherche est en
marche. Il est urgent de mettre en
place de nouvelles luttes afin de stopper
cette société dirigée par les profits,
la compétitivité et les intérêts
capitalistes.
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