La gratuité est un moyen de lutter contre la marchandisation totale du monde.
Dans le cadre des transports en commun, elle répond à une urgence environnementale et sociale, et garantit le droit pour tous à la mobilité.
Éducation, santé, retraites sont déjà des droits libérés du secteur marchand.
De nombreuses villes ont fait le choix de la gratuité des transports en commun, complète ou partielle : Dunkerque, Montpellier, Clermont, Chateauroux, Niort, Nancy... D’autres s’y projettent déjà, comme à Grenoble. En Europe, Le Luxembourg, Tallinn en Estonie, Lisbonne au Portugal, Malte... L’Espagne prévoit de financer la gratuité de certaines lignes de transport régionales et de banlieue grâce à un impôt exceptionnel sur les sociétés ayant profité de l’inflation.
Bien sûr, pour faire renoncer à la voiture, une réelle attractivité qualitative est nécessaire et nécessite également des investissements dans les réseaux.
Dans le même temps, la mise en place des ZFE s’accompagne paradoxalement de baisses des aides à l’acquisition de véhicules propres. Le budget devrait fondre presque de moitié en 2025. Le gouvernement modifie à nouveau les modalités de soutien à l’achat d’un véhicule peu polluant, déjà restreintes en février 2024 puis en octobre dernier. De plus, la production et la commercialisation massive de véhicules électriques répondent-elles vraiment aux enjeux climatique ?
Par ailleurs, le libre accès doit être associée avec les autres modes de déplacement. Mais, tout le monde ne peut pas prendre le vélo ou se déplacer à pied.
Alors, « fausse bonne idée » ou révolution sociale et environnementale ?
Quels impacts ? Est-ce possible de partout ? Avec quels financements ?
Nous vous attendons pour en débattre.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info