Cantiner : v.t. et v.i., Argot. Acheter (quelque chose) [provisions, tabac] à la cantine d’une prison. ex : « Ici, la bouffe est trop dégueu, j’ai encore dû cantiner une boîte de thon et un paquet de pâte pour 4 euros… »
Un repas préparé avec amour vous sera servi à prix libre, la thune collectée avec ce repas servira à envoyer des mandats aux prisonnier·es avec lesquel·les nous sommes en contact.
Cet argent pourra leur servir à cantiner. En taule, tout se paie : la télévision (8 – 10 euros par semaine), le savon, le papier hygiénique, se procurer un poste de radio, acheter des aliments en supplément des plateaux-repas généralement dégueu. Et quand on bosse, c’est pour 1,5 euros de l’heure.
Ça pourra aussi servir à payer les timbres et les enveloppes pour continuer à leur écrire des lettres ou encore à soutenir les familles et les proches dans les frais de transports pour se rendre aux parloirs.
C’est un moyen pour créer de la solidarité, aller au-delà de ces murs qu’on voudrait nous faire croire trop hauts, trop infranchissables, trop loin.
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