Le Sud-Ouest lyonnais est un des territoires français les plus touchés par les « polluants éternels » : les perfluorés ou PFAS. Les citoyens et citoyennes découvrent l’ampleur de cette pollution qui incrimine en particulier l’usine Arkema, située sur la commune de Pierre-Bénite. Ce qui se joue est un scandale environnemental (pollution de l’eau, de l’air et des sols) et sanitaire !
Les toxicités de ce poison du siècle sont multiples (diminution de la réponse immunitaire aux vaccins chez l’enfant, hypercholestérolémie, pathologies de la thyroïde, pathologies de la grossesse, cancer des testicules et du rein, le PFOA est classé par le Centre International de Recherche sur le Cancer dans le groupe des "substances peut-être cancérogènes pour l’homme" ...). France 3 a révélé la contamination du sang des riverains du site Arkema de Pierre-Bénite. On est donc devant un enjeu de santé publique, et la santé publique, notre député, médecin de profession, ça le connait !
Monsieur Isaac-Sibille a cru bon donner aux pollueurs un délai supplémentaire de 2 ans : il a fait voter un amendement pour reporter de 2024 à 2026 la limitation des rejets de PFAS dans l’environnement.
Monsieur Isaac-Sibille se dit pour le principe "pollueur-payeur"… mais ne joint pas l’acte à la parole, puisqu’il n’a pas voté l’amendement visant à demander une contribution financière aux industriels. Pour l’instant c’est le contribuable qui paye le traitement des eaux contaminées. Les industriels pollueurs peuvent dormir tranquilles !
Monsieur Isaac-Sibille n’a pas voté l’amendement demandant de chercher les perfluorés dans l’eau potable. Il se targue d’aborder le sujet complexe des perfluorés avec une « approche scientifique ». On peine à croire à une démarche scientifique qui s’effectuerait sans recherche ou mesure des polluants dans l’eau !
L’action de notre collectif est transitoire, l’affichage est éphémère… par contre, la pollution aux perfluorés, elle, est bien éternelle !
Qui notre député défend-il ? Les intérêts des industriels pollueurs ou les citoyens et citoyennes de sa circonscription ?
Un collectif de riverains du Sud-Ouest Lyonnais en colère.
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