Participation des associations au Service national universel : l’éducation populaire complice du pire !
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Depuis le 16 juin, le gouvernement a mis en place son Service national universel (SNU) a destination des jeunes. Mais il est aussi appuyé par de multiples associations d’éducations populaires qui sortent ici de leurs champs de compétence. Communiqué de la fédération Sud Asso.
Le Service national universel (SNU) a débuté dimanche 16 juin pour plus de 2 000 jeunes volontaires. On ne s’était malheureusement pas trompé en dénonçant la « militarisation du dispositif » dans un appel à boycotter ce dernier publié en novembre 2018. Les premières images du dispositif sont effrayantes : jeunes en uniforme chantant la Marseillaise au garde-à-vous, participation à des commémorations militaires, lever du drapeau. Ces images font davantage penser à un camp organisé par un groupuscule d’extrême droite qu’à des jeunes « engagé·e·s ».
Avec le SNU, « l’engagement » se confond avec la mise au pas : encadrement militaire, imagerie autour d’un « creuset républicain » et de la rhétorique de l’assimilation, la « sécurité » et la « défense et la mémoire ». Le caractère obligatoire du dispositif est déjà envisagé sous peine de sanctions : interdiction de passer le Code de la route ou de s’inscrire au baccalauréat ou à des concours administratifs. Les organisations de jeunesse (associations, syndicats) qui ont fait part de leurs oppositions au dispositif ont été éconduites sans discussion possible.
Le dispositif est un vaste gaspillage d’argent public avec 1,5 milliard d’euros de dépenses prévues ...
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