Ça peut paraître complètement fou, mais c’est le cas. Pendant plusieurs jours jusqu’au match devant opposer l’OL à Bordeaux mercredi 8 février au soir, la pelouse du stade de Gerland va être continuellement chauffée. Dans ce but, des racks d’éclairages chauffants ainsi que des bâches vont réchauffer quotidiennement la pelouse du stade. Une dépense d’énergie surréaliste pour permettre à des joueurs pleins aux as de courir derrière un ballon par -9 °C et surtout permettre à l’OL d’engranger plein d’argent avec la vente des billets.
Alors que dans le même temps :
— L’usage d’électricité tend à faire sauter le courant dans l’agglomération quasi quotidiennement en raison des températures et du chauffage domestique (et on ne vous parle même pas de la consommation des énormes spots qui couvrent le stade) et oblige du coup à faire tourner encore plus toutes nos belles centrales polluantes.
— Surtout que des dizaines de personnes couchent chaque nuit dehors (une centaine de personnes environ sont renvoyées dans la rue par manque de place à Lyon, chaque soir, par le 115), et que l’intégralité des SDF ou presque passe la journée dehors (locaux ouverts la nuit uniquement pour ceux réquisitionnés).
Mais nous vivons dans une société complètement logique, c’est bien connu.
Et si on occupait les locaux de l’OL pour héberger les sans-abris ?
Combien ça coûte ?
Le montant de la réfection de la pelouse l’été 2010 et la pause de ce système de chauffage unique en France, testé en 2007 sur l’un des terrains du centre d’entraînement de Tola-Vologe à la demande de Gérard Houllier, avoisine le million d’euros. « Un investissement conjoint entre l’OL et la municipalité »
Source : le Progrès
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