Ce jour-là donc, il s’agissait de voter le budget d’argent public alloué par la nouvelle région Auvergne – Rhône-Alpes, à la future autoroute inutile et imposée, A45. Une somme de 100 millions d’€ devait être votée.
On vient d’apprendre finalement dans l’article de Reporterre suivant, qu’il s’agit finalement de 132 millions !
https://reporterre.net/Laurent-Wauquiez-le-demagogue-autoritaire-qui-deteste-l-ecologie
Nous sommes donc allé devant ce bâtiment munis de nos pancartes, panneaux, t-shirts, etc… Il s’agissait vraiment d’une opération visuelle envers les élu·e·s qui venaient pour voter la continuité de la logique destructrice de notre planète.
Comme il n’y avait pas de banderoles, une a été fabriquée sur place, sous l’oeil inquisiteur de la police mais qui n’a rien trouvé à redire (sur le moment) car rien d’illégal n’était effectué.
On a vu entrer du beau monde dans ce conseil général, notamment Christophe Boudot (FN), Brice Hortefeux, et bien d’autres tristes sires…
Une délégation aurait été reçue mais dans tous les cas il n’était pas possible d’assister à la séance sans être inscrit.
Après quelques clichés la banderole a été fixée devant le bâtiment.
Tout s’est passé dans le calme sans aucune altercation, ni avec les élu·e·s ni avec les flics.
Cependant, en partant du rassemblement, celles et ceux qui avaient réalisé la banderole sur place, se sont vu·e·s contrôler en arrivant à leur véhicule.
Contrôles d’identités, fouilles, pression pour donner l’adresse postale (?! ce n’est pas légal…), emmerdes pour un opinel, vérification du véhicule, appel pour faire venir l’OPJ, interdiction de fumer & de s’assoir à l’ombre (?!), etc…
Bref, 45min de grosse pression pour nous faire bien comprendre qu’ils nous avaient à l’œil, pour une pauvre banderole (bien qu’ils n’aient pas avoué le motif de l’intervention... Ceci dit y’avait vraiment rien d’autre !).
Au nom des opposant·e·s, des collectifs, et même plus largement de toutes les personnes révoltées en fRance ces derniers temps, nous ne nous laisserons pas intimider par cet état policier et ses méthodes fascisantes.
Cela ne fait que renforcer notre détermination et nous prouve qu’on gêne vraiment, que nos actions ont du sens.
La lucha sigue
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