Soirée de soutien à des militantEs antimilitaristes kurdes et turc-que-s !

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En soutien à des militantEs turc-que-s et kurdes de Turquie et d’Europe,
Vendredi 23 Avril à 19h au Centre culturel Mésopotamie (11, rue Mazagran Lyon 7e),
projection du film de « La terreur transsexuelle » et concert rap avec Le Songeur, Jahb, Libson Diallo (rap Lyon et Panam), Mazlum (rap francokurde Lyon) et Koma Ruhmet (sik trad kurde) - table de presse, bouffe, thé, café à prix libre !

Mais pourquoi on fait ça ?

Le 15 février a commencé le procès de 19 militantEs antimilitaristes de la ville d’Ankara, arrêtéEs lors d’un rassemblement de soutien à l’objecteur de conscience Enver Aydemir envoyé en prison. Ils et elles ont été accuséEs de provoquer « l’hostilité publique envers le service militaire » et de faire « l’éloge d’un crime ou d’un criminel ». Certaines de ses personnes revendiquent publiquement leur refus d’aller au service militaire, risquant la prison (de 1 à 10 ans ferme).
Refuser le service militaire, c’est refuser de soutenir un état autoritaire et militariste. C’est aussi s’opposer à la guerre faite contre le peuple kurde.

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La France, la Belgique et d’autres pays Européens prolongent et confortent la politique répressive de la Turquie en criminalisant les Kurdes réfugiés politiques et leurs associations (nombreuses arrestations, fermeture de la chaîne de télévision kurde basée en Belgique, et fermeture en février et en mars dernier des sièges d’organisations kurdes en Europe).

Alors que le peuple kurde en lutte est présenté comme terroriste par le gouvernement turc, des personnes homosexuelles et transsexuelles sont aussi désignéEs comme semant la terreur, alors qu’ils-elles sont oppriméEs. Le film « La terreur transsexuelle » montre comment les médias véhiculent cette image et propagent la haine.

Depuis un an, l’état turc, via le bureau du gouverneur d’Izmir a porté plainte contre l’association regroupant des personnes homosexuelles, lesbiennes et transsexuelles « Siyah Pembe üçgen » (Triangle Noir et Rose), considérant l’association comme contraire aux « valeurs morales et à la structure familiale turques ». A Ankara, capitale de la Turquie, le groupe antimilitariste entretient une forte solidarité avec cette association et réciproquement.

En Turquie, en territoire kurde ou en France, les luttes politiques sont la cible de gouvernements réactionnaires. Confronter nos points de vue, nos expériences et faire preuve de solidarité ne pourra que tous et toutes nous renforcer.

Rendez-vous le vendredi 23 Avril, à partir de 19h !

au Centre Culturel de la Mésopotamie

11, rue Mazagran LYON 7e - (tram/métro Guillotière)
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  • Le 23 avril 2010 à 13:49

    La politique identitaire, est ce que c’est la seule politique valable en France ? Non seulement l’imagination des gens du pouvoir ne dépasse pas des procédés identitaires ceux de subversif aussi se limite au procédé identitaire. Apparemment, il y a une souffrance identitaire en France. On peut la définir comme la conscience d’illégitimité du pouvoir.
    Les militants antimilitaristes en Turquie ne se définissent pas d’abord comme turc ou kurde mais comme antimilitariste. C’est un fait simple incompréhensible par un français souffrant d’une maladie identitaire. Donc, pour définir, annoncer, communiquer ses actions il préfère utiliser autant d’adjectif identitaire possible. Les attribués identitaires lui paraissent seul mode possible du sens.
    L’annonce est faite :
    Soirée de soutien à des militantEs antimilitaristes kurdes et turc-que-s !
    Dans une phrase à dix mots pas moins de 9 attribués identitaires. Oui, c’est comme ça le français. Le problème n’est pas le français mais c’est présenter les militants antimilitaristes de turquie comme kurde ou turc. C’est sous-estimer leur démarche anti militariste contre la politique identitaire, contre l’identité national.
    Refuser le service militaire, ce n’est pas refuser de soutenir un état autoritaire et militariste pour des gens qui refusent de faire leur service militaire en turquie. Même si l’état n’était autoritaire et militariste ils refuseront encore et encore de se soumettre. C’est un détaille que l’état soit autoritaire et militariste. Mais ridicule est, qu’il n’existe pas un état qui ne soit non autoritaire et non militariste. Refuser le service militaire ce n’est pas refuser l’état mais c’est bien refuser de se soumettre à son appareil militaire. Ce n’est pas non plus pour beaucoup d’anti militariste en Turquie « s’opposer à la guerre faite contre le peuple kurde. » mais c’est simplement s’opposer à la guerre. (ça veut dire être aussi contre la guerre mené par le peuple ou le partie kurde contre l’état turc) Comme tout doit être pour une identité la démarche anti militariste en Turquie doit être pour nos camarades français pour les kurdes.
    Mais pourquoi ils font ça ?

    Kim

  • Le 18 avril 2010 à 16:42, par Jo

    De Bursa. Bravo pour cette initiative. Mes camarades turcs et kurdes en sont ravis.
    Il convient de préciser le mouvement de répression générale qui s’abat sur les LGBT, en tant qu’individus (agressions verbales, physıques ou sexuelles par des civils qui restent ımpunies) ou qu’organisations (citer également le cas de KAOS-GL menacé). Et préciser le cas de Mehmet Tarhan ! C’est un objecteur de conscience LGBT et l’armée voulait qu’il « admette » que la raison de ce refus était son homosexualité ce qui lui aurait évité la prison. Mais cela contribue au travail de disqualification viriliste des LGBT par l’armée et plus largement le conglomérat nauséabond islamo-kémaliste. Ce Mehmet Tarhan risque gros, il faut aussi lui apporter tout notre soutien. Bon courage.

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