« Les mouvements sont faits pour mourir... »
« Le mouvement dit « anti-CPE » a connu, au cours du printemps 2006, une forme de radicalisation. De plus en plus de réflexions et de pratiques subversives ont été élaborées et se sont développées au fil de cette lutte. Pourtant toute cette agitation n’a pas suffit : il a manqué quelque chose pour que l’offensive soit décisive…et c’est à partir de ce constat que les auteur-es du livre veulent penser et inventer de nouvelles façons de vivre la politique. »
Il y a un an, le mouvement dit « anti-CPE » jetait ses derniers feux, sans pour autant que le retrait du contrat première embauche ne soit vécu comme une véritable victoire. Devant l’implosion du mouvement, qui a vacillé sous le poids de sa propre puissance, beaucoup ont ressenti cette frustration de ne pas pouvoir, de ne pas savoir continuer. Certain-e-s ont tenté tirer parti de cette expérience de lutte pour poser les exigences d’un engagement politique fidèle aux potentialités révolutionnaires du printemps 2006.
Parmi la profusion d’expériences collectives nées du mouvement – squats, groupes affinitaires, écrits, etc. – un livre, fruit de la rencontre estivale d’une dizaine de ses protagonistes, en esquisse les enseignements, les forces et les faiblesses, pour participer à ce que le prochain ne s’arrête jamais...
« Les mouvements sont faits pour mourir... », le jardin s’embrase, éditions Tahin Party, 2007.
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