Voici un extrait de l’Écho de la Fabrique n°3 du 13 novembre 1831, quelques jours avant la révolte des canuts... : « Au commencement d’octobre, les ouvriers avaient eu déjà des réunions partielles, quand fut résolue une grande assemblée sur la place de la Croix-Rousse, à l’effet de nommer des délégués et non pas des chefs... » (Réédité et numérisé par Normale-Sup Lyon)
Ainsi naissait à Lyon la presse ouvrière, ce qui eu un impact considérable dans le monde entier. Dans l’Écho de la Fabrique, Marius Chastaing définit le journal : « c’est un bouclier (un journal sert d’armes défensives), un javelot (il sert à l’attaque), un miroir (il réfléchit les opinions), une arène (il leur ouvre un champ libre), une table rase (il reçoit des perspectives radicalement nouvelles et conserve leur expression diverse) ».
