Une émission qui donne la parole à une prof de pole dance, à un TDS et qui revient notamment sur l’occupation de l’église Saint-Nizier à Lyon par des prostituées il y a 50 ans.

Dans cette rubrique, on trouvera notamment les articles de l’éphéméride ou Almanach de Myrelingue dont voici la présentation.
Une émission qui donne la parole à une prof de pole dance, à un TDS et qui revient notamment sur l’occupation de l’église Saint-Nizier à Lyon par des prostituées il y a 50 ans.
Présentations des différentes tentatives de reconstitution de la première Internationale (A.I.T. : Association Internationale des Travailleurs) et les débuts du mouvement anarchiste à Lyon (1871-1881). Contribution du Centre de Documentation Libertaire de Lyon
Une émission de radio qui revient en documentaire et avec d’autres formes sur l’histoire de la chaussure à Romans.
Pour mettre un terme au mythe du Front populaire... ou l’hypocrisie de la gauche dans toute sa splendeur. Deux textes montrant la tendance du PS à préserver le système économique capitaliste quoi qu’il en coûte, et l’appétit du PCF pour la direction et le contrôle des mouvements sociaux.
Textes initialement publié sur infokiosques.net en 2009.
[Article initialement publié en mai 2014]
En mai-juin 1985, la revue IRL (Informations et réflexions libertaires) consacrait un numéro aux « libertaires entre Saône et Rhône », détaillant les groupes, les lieux, les dynamiques des mouvements anarchistes lyonnais. Un texte, intitulé « Organisation libertaire à la lyonnaise » tentait de faire la synthèse ce cette réalité locale. Près de trente ans plus tard il en reste une description d’un milieu, d’un mouvement, à un instant précis, une photographie. De quoi repenser aussi notre présent collectif. Le pdf complet de ce numéro d’IRL est téléchargeable à la fin de l’article.
Si on entendra encore parler de la révolte de Kronstadt de 1921 longtemps après, c’est que, d’une certaine manière, en quelques semaines se concentrent tous les éléments de la révolution russe. Dans la tragédie de la révolution russe, ces événements sont ceux qui annoncent le dénouement. C’est le moment où se soldent les comptes de la révolution entre les différentes factions révolutionnaires. Depuis, cette révolte est devenue source d’un conflit mémoriel. Elle marque dans les mémoires une démarcation entre révolutionnaires partisans de la voie autoritaire et révolutionnaires anti-autoritaires.
France et Gilbert Serret, effectuent toute leur carrière d’instituteurs dans le sud Ardèche, sauf en 1941-1942, quand le régime de Vichy les mute d’office dans des postes déshérités de la Haute-Loire. Gilbert dirige la Fédération Unitaire de l’Enseignement et France est à l’origine de la création des Groupes féministes de la fédération et milite pour une pédagogie alternative et plus active.
Bien entendu, Ils seront de tous les combats antifascistes, anticoloniaux et pacifistes d’entre les deux guerres.
Le 24 juin 1894, le président de la République Sadi Carnot vient à Lyon visiter l’Exposition Internationale qui se tient au parc de la Tête d’Or et sur le « quai des Enfoirés ». Le soir, après un banquet à la Bourse de Commerce qu’il préside, la foule, massée entre la place des Cordeliers et la place de la Bourse, attend sa sortie avant qu’il ne se dirige vers le Grand-Théâtre...
Caserio nous dit lui-même ce qu’il a fait...
En 2010 aussi a eu lieu un mouvement contre la réforme des retraites. Pour mémoire un livre retrace ce qui s’est passé à Lyon, Semaines agitées : publication collective, émotive et stratège.
Suite au massacre de Milan du 6 au 9 mai 1898, Gaetano Bresci, anarchiste italien alors immigré aux États-Unis, prend la décision de rentrer au pays pour venger les travailleu·ses milanais·es et assassiner le roi Umberto Ier d’Italie. Objectif qu’il réalise le 29 Juillet 1900. Lors de son arrestation il déclare : « J’ai attaqué le chef de l’État parce qu’il est responsable de toutes les victimes pâles et sanglantes du système qu’il représente et fait défendre. »
À partir du 25 avril 1539 éclate le tric qui va durer plus de trois mois dans les ateliers typographiques de Lyon, la première grève ouvrière de l’histoire de France, appelée le Grand Tric des Imprimeurs de Lyon. Ce tric fut suivi d’interminables négociations qui durèrent jusqu’à la fin de l’année 1544. Il fut suivi déjà par des délocalisations en Allemagne.
La Ricamarie fut un haut lieu de la lutte des mineurs français pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, avec notamment le motivé Michel Rondet, inspirant Émile Zola pour son roman Germinal. C’est ainsi que le 16 juin 1869 l’armée de Napoléon III, appelée en renfort pour mater la grève des mineurs déclenchée à Firminy le 11 juin, ouvre le feu sur la foule des mineurs de la Ricamarie et des manifestants solidaires rassemblés au ravin du Brûlé : la fusillade fait 14 morts dont une fillette de 16 mois et de nombreux blessés.
Nouvelle feuille de l’Almanach de Myrelingue, à propos d’un historien du mouvement social, Fenand Rude, un Lyonnais qui mérite vraiment d’être reconnu.
Au mois de décembre 78, le groupe Usinor veut supprimer 21.750 emplois dans les bassins de Longwy et Denain. Dans le Nord et en Lorraine, où l’on est sidérurgiste de père en fils, le gouvernement présente cette décision comme le « plan de sauvetage de l’acier ». En réaction la population se mobilise pour rester « vivre et travailler au pays ».
Si l’insurrection spartakiste de Berlin est maintenant connue, les révolutions - car on peut employer le pluriel en raison de leur manque de coordination - qui agitèrent le reste de l’Allemagne le sont moins. Parmi elles, la République des conseils de Bavière, proclamée le 7 avril 1919, fut l’une des plus radicales.
Militant anarchiste lyonnais, Toussaint Bordat est condamné pour avoir participé le 18 juin 1882 à la tête d’une manifestation en souvenir de la sanglante répression des mineurs de la Ricamarie de juin 1869. Mais la prison, ce n’est pas ce qui va l’arrêter : Toussaint Bordat c’est une vie entière d’engagement politique et d’information sur les idées libertaires...
Jacques Wajnsztejn, animateur de la revue Temps critiques raconte une journée particulière à Lyon, faite de tactique politique, d’émeute et de résistance aux forces de répression. Extrait de son livre Mai 68 à Lyon, Retour sur un mouvement d’insubordination.
Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200 000 travailleurs américains d’obtenir la journée de huit heures. Mais d’autres, moins chanceux, au nombre d’environ 340 000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder.
Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago. Une marche de protestation a lieu le lendemain et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. C’est alors qu’une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police.
Le drapeau noir des canuts révoltés fait une apparition « remarquée » dans la manifestation des sans-travail aux Invalides à Paris, le 9 mars 1883, lors d’un meeting organisé par le syndicat des menuisiers. Louise Michel y arbore, pour la première fois, un drapeau improvisé, à partir d’un vieux jupon noir fixé sur un manche à balai. Voici la défense du drapeau noir qu’elle fit lors de son procès.
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