Comme en 2010 en centre-ville, comme en 2007, et comme en 2005 dans les faubourgs, les violences subies, le climat de racisme, les quartiers abandonnés de tous et les révoltes étaient d’actualité en 1983 : le 28 mars, après de nouvelles violences policières, 12 jeunes du quartier des Minguettes en ont vraiment marre et entament une grève de la faim.
Mémoire
Dans cette rubrique, on trouvera notamment les articles de l’éphéméride ou Almanach de Myrelingue dont voici la présentation.
Dans la nuit du 12 au 13 février 2007 à Saint-Fons, Tina et Raouf meurent percutés par la BAC
Il y a 17 ans, dans la nuit du 12 au 13 février 2007, deux jeunes, Tina Sebaa et Raouf Taïtaï, originaires du 8e sont morts dans un accident de voiture alors qu’ils étaient poursuivis par la BAC (une troisième personne grièvement blessée). La version officielle n’a pas tardé et a évidemment très vite mis hors de cause les policiers...
[Podcast/Minuit Décousu] La Fabrique des rêves animés & Pierre Bottero, entre les pages
Viens écouter l’histoire d’un studio d’animation implanté au beau milieu des Cévennes dans les années 1980 et le bruit des pages jeunesses de Pierre Bottero... 🎥
Dans la nuit du 6 au 7 décembre 1986, Malik Oussékine assassiné par deux voltigeurs de la police
Dans la nuit du 6 au 7 décembre 1986 à Paris, en pleine répression du mouvement étudiants/lycéens, Malik Oussekine, 22 ans, était matraqué à mort dans le hall d’un immeuble parisien où il s’était refugié, par deux policiers « voltigeurs » motocyclistes. Dans cette même nuit, un autre jeune de 19 ans, Abdel Benyahia a été tué par un policier non en service à Pantin.
Le 1er décembre 1955, Rosa Parks refuse d’obéir aux injonctions ségrégationnistes et racistes du conducteur James Blake
Alors qu’elle rentre d’une longue journée de travail comme couturière, Rosa Parks refuse de céder sa place à un passager "blanc" comme lui oblige la loi ségrégationniste et raciste de l’état de l’Alabama. Arrêtée par la police et condamnée pour « conduite désordonnée », elle ne se résigne pas à être une victime de plus du racisme ordinaire. Démarre alors un vaste mouvement de boycott qu’elle organise avec le jeune pasteur Martin Luther King Jr. et de nombreux.euses militant.es du mouvement des droits civiques.
C’est tout le peuple de Lyon qui se révolte le 22 novembre 1831 !
Suite de l’article : 21 novembre 1831 : début de la révolte des canuts. Le 22 novembre 1831, l’insurrection des canuts prend de l’ampleur ...
21 novembre 1831 : début de la révolte des canuts
Les ouvriers en soierie de Lyon se soulèvent en novembre 1831 en prenant pour devise « Vivre en travaillant ou mourir en combattant ». La révolte des canuts est devenue légendaire dans le monde entier.
Nouvel épisode, jour par jour, de cette révolte des canuts (il y en a eu une deuxième en 1834) au sein de « l’Almanach de Myrelingue »...
Avant de se révolter, les canuts avaient créé leurs moyens d’information
Voici un extrait de l’Écho de la Fabrique n°3 du 13 novembre 1831, quelques jours avant la révolte des canuts... : « Au commencement d’octobre, les ouvriers avaient eu déjà des réunions partielles, quand fut résolue une grande assemblée sur la place de la Croix-Rousse, à l’effet de nommer des délégués et non pas des chefs... » (Réédité et numérisé par Normale-Sup Lyon)
Ainsi naissait à Lyon la presse ouvrière, ce qui eu un impact considérable dans le monde entier. Dans l’Écho de la Fabrique, Marius Chastaing définit le journal : « c’est un bouclier (un journal sert d’armes défensives), un javelot (il sert à l’attaque), un miroir (il réfléchit les opinions), une arène (il leur ouvre un champ libre), une table rase (il reçoit des perspectives radicalement nouvelles et conserve leur expression diverse) ».
Le 8 novembre 1892 explosait le commissariat de la rue des Bons-Enfants
Le 8 novembre 1892, l’anarchiste Émile Henry pose une bombe dans l’usine de la Compagnie des mines de Carmaux. Le concierge trouve la bombe et la rapporte au commissariat de la rue des Bons-Enfants, où elle explose, y tuant six personnes. En 1974, Guy Debord mis cet événement de la guerre sociale en chanson.
[Podcast/Minuit Décousu] Doubles peines & Contradictions
Pendant 1h de radio, viens retracer l’histoire de la lutte contre la double peine à Lyon à la fin des 90s et découdre les contradictions... 📻
L’abolition des privilèges : il paraît que c’était le 4 août 1789...
C’est dans le sillage de la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 qu’aura lieu une certaine abolition des privilèges dans la nuit du 4 au 5 août 1789. Cette abolition sera votée par la toute nouvelle Assemblée Constituante.
Izmir, une maison pas comme les autres, est expulsée le 26 juillet 2006
Le 26 juillet 2006 à 6h du matin, les CRS venaient défoncer la porte du squat Izmir à St Étienne pour en expulser les occupants. Pour beaucoup de gens, c’est la fin d’un projet riche, intense (parfois), qui a pu créer plein de rencontres, de moments de joie, de colère aussi, de débats enrichissants ou stériles, qui était une source d’informations peu disponibles ailleurs, et qui participait au maintien d’une « culture alternative » sur st-étienne. Retour en texte et image sur ces 5 ans d’occupation ...
Nestor Makhno, l’insurrectionnel, meurt le 24 juillet 1934
Le 27 octobre 1889, naissait Nestor Ivanovitch Makhno à Goulaï-Polé, (Ukraine), anarchiste ukrainien, dirigeant d’une armée insurrectionnelle la Makhnovchtchina. Luttant contre les armées allemandes, russes blanches et contre l’armée rouge, Nestor Makhno fut un ardant anarchiste du début du XXe siècle.
[Podcast/Minuit Décousu] Gagarine, Gênes 2001 & Renouvellement urbain
Réécoute des récits et des témoignages radiophoniques sur les événements du contre-G8 de Gênes écrits et enregistrés à l’occasion des 20 ans de l’événement... 📻
Banlieues, ça va chier ! bref retour sur les émeutes des banlieues de 1990-91
Bref retour sur les émeutes des banlieues de 1990-91, à Vaulx-en-Velin, à la Réunion, et encore ailleurs
80 ème anniversaire de la disparition de Gilbert Serret - Colloque Les Serret, un syndicalisme pour changer le monde
France et Gilbert Serret, effectuent toute leur carrière d’instituteurs dans le sud Ardèche, sauf en 1941-1942, quand le régime de Vichy les mute d’office dans des postes déshérités de la Haute-Loire. Gilbert dirige la Fédération Unitaire de l’Enseignement et France est à l’origine de la création des Groupes féministes de la fédération et milite pour une pédagogie alternative et plus active.
Bien entendu, Ils seront de tous les combats antifascistes, anticoloniaux et pacifistes d’entre les deux guerres.
Le 24 juin 1894 à Lyon : Caserio poignarde le président de la république française Sadi Carnot
Le 24 juin 1894, le président de la République Sadi Carnot vient à Lyon visiter l’Exposition Internationale qui se tient au parc de la Tête d’Or et sur le « quai des Enfoirés ». Le soir, après un banquet à la Bourse de Commerce qu’il préside, la foule, massée entre la place des Cordeliers et la place de la Bourse, attend sa sortie avant qu’il ne se dirige vers le Grand-Théâtre...
Caserio nous dit lui-même ce qu’il a fait...
Angela Davis, la rebelle, est acquittée de sa condamnation à mort le 4 juin 1972
Aux cotés de Malcom X et Martin Luther King, Angela Davis est une grande figure du mouvement Noir américain qu’elle paiera en étant condamnée à mort en 1972. C’est une mobilisation d’une ampleur internationale qui permit sa libération. Aujourd’hui, elle est toujours militante des luttes sociales et politiques : « La jeunesse est plus révoltée et plus créative que jamais ! »
22 mai 1994 : dis tonton, tu vas pas nous lâcher en plein génocide ?!
En 1994, l’État français supervisait et participait au génocide d’un million de Tutsis. En une centaine de jours, l’État français et les autorités extrémistes rwandaises de l’époque accomplirent l’extermination d’une partie de la population rwandaise désignée comme ennemi intérieur.
Le 22 mai 1994, le président du gouvernement intérimaire qui assure l’exécution du génocide, Sindikubwabo, adresse à François Mitterrand une lettre.
Le 21 mai 1871 débutait la Semaine sanglante
Retour de l’ordre bourgeois dans le sang, la Semaine sanglante reste l’un des évènements les plus sombres du mouvement révolutionnaire français. Pas moins de 30.000 communard.es seront tué.es dans les combats et 46.835 seront fait prisonnier.es. En une semaine Adolphe Thiers et ces sabre-peuple décapitent Paris la Rouge. Mais si la Commune tombe, sa mémoire perdure.