A Lyon, les élections nous avaient quand même apporté une bonne nouvelle. Collomb, nommé ministre de l’Intérieur pour avoir ardemment manœuvré pour Macron, devait démissionner dans les plus brefs délais de ses mandats locaux.
Le Progrès nous avait même, pour une fois, fait saliver :
Promesses de politicien, « Si c’est vrai c’est dans le Progrès », etc. Deux semaines plus tard, la déception. Collomb s’accroche toujours à son statut de grand calife local. Il a même présidé lundi le conseil municipal après celui de la métropole la semaine dernière, comme le précise 20 Minutes :
Pour l’instant, il n’a toujours pas envoyé sa lettre de démission, indiquant qu’il le fera après les législatives. Alors que le Premier ministre, Edouard Philippe vient de quitter la mairie du Havre, Gérard Collomb fait durer le plaisir. Le maire de Lyon, nommé ministre de l’Intérieur a présidé lundi après-midi le conseil municipal.
Histoire d’être sûr que s’il se fait virer de son poste de ministre, il puisse revenir tranquillement dans sa baronnie. Histoire surtout de garder la main sur tout ce qui se décide à Lyon.
Pour les Lyonnais·es, en attendant, c’est la double-peine. Après l’avoir subi pendant des années au niveau local, on se le paye maintenant comme premier flic de France... et toujours au niveau local. On se réconfortera en se disant qu’on n’est plus les seul·es à se lamenter à son propos ou à rigoler.
#GérardCasseToi
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