Les deux quinquennats d’E. Macron ont été marqués par un durcissement sans précédent de la répression à l’égard des manifestant.es. Des Gilets Jaunes aux mouvements contre la réforme des retraites, en passant par les mouvements écologistes contre les mégabassines, toutes les luttes sociales de l’histoire politique récente ont été accompagné par une multitude de violence de la part d’un État de plus en plus autoritaire.
Cela n’a cependant pas fait diminuer les rangs des cortèges de manifestant.es. En effet lorsqu’il s’agit de manifester son désaccord envers une nouvelle mesure toujours plus antisociale ou qu’une violence d’État reste impunie, le peuple se mobilise et n’hésite pas à occuper la rue. À l’échelle individuelle, certain.es peuvent éprouver une appréhension légitime à aller manifester. D’autres éprouvent une colère grandissante et se tournent vers la désobéissance civile. D’autres encore préfèrent rester en retrait et apporter un soutien en relayant les luttes sur les réseaux, en écrivant à leurs élu.es ou en allant faire des collages. Bref, il existe une multitude de moyens d’exprimer son désaccord envers la politique d’État.
Venez faire part de votre rapport à la police ou aux mouvements black-bloc de ce qui vous pousse à descendre dans la rue ou à l’inverse, des appréhensions. La manifestation permet-elle encore d’engendrer un rapport de force avec l’État ? Quels sont les gestes et les bonnes pratiques à adopter pour permettre à tous.tes de manifester en sécurité ? On se pose toute ces questions dans le cadre de la causerie libre du 7 octobre, à partir de 18h 30 aux Clameurs.
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