1 / Débat dans l’assemblée :
Diverses interventions ont été faites ; la plupart dénonçant le Contrat Première Embauche. Il a été évoqué à plusieurs reprises la précarisation du droit du travail qui résulterait de l’implantation du CPE dans les entreprises. Plusieurs personnes ont dénoncé un acharnement du gouvernement contre des catégories particulières de population (les jeunes en l’occurrence) pour pallier les problèmes du marché du travail. D’autant plus qu’a été mise en question l’efficacité purement économique de ce contrat.
D’autre part, certaines interventions dénonçaient non pas le CPE en lui même mais les actions prises pour le dénoncer, parmi lesquelles des partisans ou des opposants du CPE. Un IEPien adhérent à l’UMP a soulevé le point des manifestations de rue pouvant nuire au message des anti-CPE. Il a évoqué à ce sujet les événements survenus à la Sorbonne la semaine dernière ; ce sur quoi lui a été répondu qu’il ne fallait pas mélanger manifestations de rue et occupation de locaux...
Dans tous les cas un consensus s’est fait autour du problème du dialogue social entre les syndicats et le Gouvernement.
Mises à part quelques interventions pro-CPE, l’assemblée était davantage favorable à une mobilisation au sein de l’IEP ; ce qui a été confirmé par les votes.
2 / Vote du communiqué de presse inter-IEP adressé au gouvernement.
Il s’agit d’un communiqué de presse commun aux étudiants réunis en Assemblées générales dans les neuf IEP de France. Ils demandent « l’abrogation sans délai du CNE et du CPE contenus dans la loi sur l’égalité des chances. »
Il a été voté à 220 voix contre 38 voix et 26 absentions.
4 / Demande de banalisation de la journée du jeudi 16 mars et mobilisations pour le jeudi 16 mars et le samedi 18 mars.
Elles ont toutes les deux été adoptées par un vote largement majoritaire.
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