La Fédération des syndicats SUD éducation revendique ainsi :
des moyens suffisants pour un service public de qualité, un budget plus important pour le service public d’éducation, et donc l’arrêt du recrutement de précaires, la titularisation sans conditions de concours ni de nationalité de tous les personnels précaires ;
La création de tous les postes de fonctionnaires nécessaires, et notamment la création de postes de titulaires remplaçant-e-s en nombre suffisant, volontaires, avec décharge de service horaire et sans annualisation de leur temps de travail ;
Une réelle formation professionnelle pour tous les personnels ;
Un corps unique avec un salaire unique ;
Une augmentation uniforme des salaires : + 400 euros pour tous les salaires jusqu’à un plafond de 3000 euros, pour réduire l’éventail des rémunérations, avec un salaire minimum porté immédiatement à 1700 euros et l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels en activité et à la retraite ; nous combattons toute rémunération « au mérite » et toute évolution différenciée des carrières.
Une véritable réduction du temps de travail avec la semaine de 32 heures sans perte de salaire ni flexibilité, réduction du temps de travail qui doit se décliner effectivement par la diminution des obligations de service pour les catégories qui, comme les enseignant-e-s, n’ont pas bénéficié des lois sur les 39 ou sur les 35 heures ; nous défendons la définition du temps de travail par des maxima hebdomadaires de service sans annualisation ;
L’amélioration des conditions de travail, en commençant par la réduction du nombre d’élèves par classe et la définition légale de seuils maximums pour les groupes, la prise en compte par l’employeur de la dimension du travail, de la pénibilité, de la souffrance au travail, des risques psycho-sociaux et de la médecine de prévention ;
La compensation par des réductions de service des tâches supplémentaires et de la pénibilité liées à certaines fonctions et à certains postes de travail, plutôt que par des indemnités.
>Violences policières, l’escalade ?
Sous Macron, la police a tué deux fois plus que sous Sarkozy, et tiré cinq fois plus au LBD sur la population. Macron ne cesse de jouer au rempart contre « les extrêmes ». Pourtant, ces chiffres montrent l’extrême violence d’une politique policière assumée.
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