Expulsion simultanée des 400 couverts et de la Kanaille - Grenoble

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Engagées vers 13h20, les expulsions simultanées de deux grands
squats d’activité grenoblois se sont déroulées dans un climat de tension
prévisible.

[ 2 août ] Engagées vers 13h20, les expulsions simultanées de deux grands
squats d’activité grenoblois se sont déroulées dans un climat de tension
prévisible. L’expulsion de la Kanaille (26 rue des Bergers) s’est terminée
vers 16h, celle des 400 couverts (traverse des 400 couverts) vers 16h45.
Ces expulsions n’auraient pas pu avoir lieu sans la collaboration directe
des pompiers avec la police. En effet, ce sont des nacelles portées par
des camions de pompiers qui ont permis d’aller chercher les squatteureuses
sur les toits. Merci les pompiers collabos ! Quelques arrestations ont eu
lieu sur le cours Berriat, non loin des 400 couverts, suite à des
délits inexistants. Bien que nous n’ayons pas la certitude que tout le
monde a bien été relâché, nous pensons que cela devrait être le cas (plus
d’infos là dessus plus tard)

Tout le monde s’est rassemblé au croisement rue des 400 couverts / cours
Berriat, de la musique sortant d’un appart’ du cours Berriat, c’était
chouette (quand je suis arrivé, la chanson « Ainsi squattent-ils » de
Bérurier Noir tournait, c’était génial). Ensuite, un peu plus d’une
centaine de personnes sont parties en manif sauvage à travers les rues de
Grenoble, tandis que d’autres partaient se reposer un peu. La manif a
bloqué de nombreux croisements de rues (cours Berriat / cours Jean Jaurès,
rue Lesdiguières / Boulevard Gambetta, Place Gustave Rivet, Boulevard
Maréchal Joffre, Place Pasteur, rue Jean Bistési / Boulevard Maréchal
Lyautey, etc.). Quelques poubelles ont été renversées, des barrières de
chantier et autres mobiliers urbains déplacées sur les rues pour les
bloquer. Des slogans étaient sans arrêt clamés ("Non non non aux
expulsions« en boucle, ou »Non aux expulsions, Grève des loyers,
Insurrection", ainsi que le devenu classique depuis la lutte autour du
parc Mistral « Ni Destot ni Carignon, autogestion » ou encore "La mairie
expulse, expulsons la mairie", etc.) et des manifestant-e-s expliquaient
aux passant-e-s les raisons de cette déambulation coléreuse. La manif a
fait demi-tour au niveau de la mairie, où de nombreux flics attendaient...
Des flics étaient également postés devant la GEG (Gaz et Electricité de
Grenoble, connue pour ses refus de mettre le jus aux squats) place
Vaucanson, où les manifestant-e-s n’ont pas manqué de redoubler vocalement
leur colère. Passée dans les rues du centre-ville, la manif s’est
dispersée au jardin de ville (là où y’a le Cabaret Frappé vous savez...).

De nombreux et nombreuses squatteur-euse-s sont donc actuellement à la
rue, la paix n’est pas vraiment dans leur esprit, il y a donc des chances
/ risques que d’autres actions visant à troubler la paix sociale aient
lieu ces jours-ci, ces semaines-ci, ces mois-ci...

En gros, on n’a pas fini d’entendre parler des squats à Grenoble !

Vive les 400 couverts, vive la Kanaille, vive les squats de la planète entière !

La propriété privée pourrit nos vies, pourrissons la propriété privée !

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