Contre la répression honteuse des lycéen-nes mobilisé-es contre les E3C
C’est désormais une évidence : le bac de M. Blanquer ne passe pas. La mise en place de ce contrôle continu a été si décriée de la part des enseignant-e-s et des lycéen-nes, que dans plus du tiers des établissements les épreuves ont été annulées/reportées, ou perturbées.
Le ministre entend cependant faire passer sa réforme en force. Et par force, nous entendons le recours à la répression administrative et aux forces de l’ordre. En effet, dans plusieurs établissements la police nationale, la BAC voire même la gendarmerie ont fait passer les épreuves manu militari aux lycéens. Nous avons pu observer des scènes effroyables de jeunes matraqués et gazés dans des lycées. Du jamais vu. Face à ces événements scandaleux, certain-e-s chef-fes d’établissement ont pris le parti de se mettre au garde-à-vous vis-à-vis du ministère en s’inscrivant dans sa politique répressive.
C’est le cas au lycée Ampère-Bourse à Lyon, où un élève fait l’objet d’un conseil de discipline et où une autre a fait l’objet d’une exclusion de 8 jours, suite au blocage du lycée. Une lycéenne a même été convoquée au commissariat suite à la plainte de la direction de l’établissement.
Nous, membres des différentes coordinations de l’éducation de l’agglomération lyonnaise, sommes solidaires de ces jeunes qui ont fait le choix de lutter contre l’inégalité que voudrait instaurer le ministère.
Ainsi, nous sommes réunis toute la matinée ce samedi 15 février 2019 devant le lycée Ampère-Bourse à l’occasion de ses journées portes ouvertes, afin de dénoncer cette répression scandaleuse. Nous revendiquons la fin des poursuites administratives et juridiques ouvertes à l’encontre de ces jeunes qui ont voulu bloquer les E3C à Ampère-Bourse.
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