À son arrivée, Bachir a été hébergé chez sa tante mais leurs relations ont été très difficiles.
En 2003, l’infirmière de son collège contacte les services sociaux et il est placé en foyer. Puis il retourne chez sa tante et lui ramène l’argent qu’il gagne en faisant les marchés le week-end. Il tient à continuer ses études mais sa tante refuse de l’aider à payer les fournitures scolaires et menace de le mettre dehors.
Bachir est ensuite hébergé chez un ami pendant trois ans.
Pourquoi n’a-t-il pas eu de papiers, ni même de carte de séjour ? Sa tante a laissé traîner les démarches et s’est occupée des papiers de sa fille plutôt que de ceux de son neveu. À sa majorité Bachir, fait donc les démarches lui-même, ses demandes sont refusées. La Cimade lui trouve un avocat qui s’occupe de son dossier depuis maintenant 5 ans !
Depuis deux ans, son ami de nationalité française l’aide et le soutient dans ses démarches, et l’avocat semble se mobiliser un petit plus. Ils font tous les deux tout ce qu’ils peuvent pour faire avancer les choses.
Le jugement aura lieu fin janvier, début février. En attendant, Bachir est clandestin dans le pays où il a fait ses études, où réside son compagnon, où il peut vivre son homosexualité, et où il attend des papiers depuis sept ans.
C’est en allant faire un recours à la préfecture avec son avocat que Bachir s’est fait ficher, il a reçu l’injonction peu après.
Étant homosexuel, c’est pour lui dangereux de retourner en Algérie.
À l’appel du collectif RESF des jeunes majeurs sans-papiers :
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