Jeudi, c’était le troisième jour de rassemblement place de Terreaux.
Après une heure de musique, de tractage et de prises de parole, environ 150 personnes sont partie dans une manif improvisée.
Très vite au niveau de la montée de la Grande Côte des individu-es ont commencé à coller des affiches et à taguer des slogans contre la réforme des retraites, contre le salariat, pour la justice sociale, pour le soutien aux sans-papiers, aux grévistes ou encore contre la répression policière. Il y avait comme un parfum de revanche par rapport à la manif pour l’affichage libre, il y a quelques années.
« Police partout, Justice nulle part »
Mise à part une certaine montée de tension lorsque le cortège débouche par hasard sur trois flics en train de contrôler des jeunes juste pour les faire chier, il n’y a eu aucune présence policière. Les flics ont bien été complétement pris de court. Le cortège est resté un moment pour mettre la pression sur les keufs, un petit fumigène est parti dans leur direction (ce qui les a grave fait flipper) puis le cortège est reparti.
En une grosse demi-heure de cortège, près de 50 affiches et des dizaines de tags libertaires ont été inscrits ou collés sur les murs des pentes.
Arrivée au jardin de la Grande Côte une partie du cortège s’est rapidement dispersée tandis que certain-nes restaient pour boire une soupe chaude.
Aucune arrestation, ni même de contrôle d’identité à ma connaissance.
La diversité des participant-es et des techniques de manifestations est un point positif à signaler.
Durant une heure les rues (de la Croix-Rousse) étaient à nous. Nous étions nombreux et nombreuses à être frustré.es que cette manifestation se finisse si vite.
Cette action bien que modeste et très symbolique montre qu’il est encore et toujours possible de prendre initiative. Il est possible de continuer à avoir des pratiques offensives même dans une ville sous haute surveillance.
Espérons que cette manif sauvage fera des petits... ailleurs, à plus nombreux-ses, avec des objectifs plus « politiques », etc...
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