Alors que les conditions de travail et d’études à l’université sont déjà misérables ( précarité généralisée, TD surchargés, manque de personnel … ) les restrictions budgétaires ne feront qu’aggraver la casse du service public que devrait être l’université.
Ce nouveau désengagement de l’État n’a qu’un seul but : accélérer le processus de restructuration de l’enseignement supérieur et de privatisation de nos universités. Celui-ci vise uniquement à soumettre davantage la production du savoir aux intérêts économiques.
La recherche de la rentabilité conduit un peu plus chaque jour à exclure les classes populaires de l’université et aggravera le processus de sélection sociale déjà à l’œuvre (hausse des frais d’inscription, diminution des capacités d’accueil,etc).
Leur illégitimité ne leur laisse qu’une seule option, imposer le processus de force en recourant à la répression de notre mouvement, comme c’était le cas le 21 novembre.
Nous, étudiants, ne serons pas un réservoir de main d’œuvre docile.
Nous sommes déterminés à continuer la lutte pour une université gratuite, ouverte à tous, critique et émancipatrice.
Nous appelons a manifester samedi 14 décembre à 14 h, Place Jean Macé.
Le comité des étudiants mobilisés
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Quand la présidence de l’université fait arrêter des étudiants
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