Le climat actuel de guerre et de conservatisme planétaire, largement lié à des conflits d’intérêt géostratégiques, économiques et financiers, nous oblige à nous poser certaines questions : en temps d’écrasantes dominations, guerres, conflits et répressions qui accablent différentes régions du monde, la violence est souvent considérée comme la seule voie de résistance. Est-il possible d’y échapper ? Dans des contextes de forte répression, de fortes tensions intérieures ou internationales, peut-on imaginer et tenter de construire un autre monde ?
A partir d’expériences de résistances non-violentes et d’alternatives quotidiennes existant dans différents contextes conflictuels comme la Syrie, la Turquie, l’Iran, la Palestine ou la France, Pinar Selek propose une rencontre internationale pour essayer de répondre collectivement à ces questions.
Les intervenant.e.s tenteront d’éclairer ces questions en deux temps :
1 - Une présentation de leurs expériences de résistances non-violentes et créatives dans leurs contextes conflictuels locaux (Syrie, Turquie, Iran, Palestine, France).
2 - Une réflexion sur les modes de solidarité transnationale à mettre en place pour faire connaître ces luttes, les aider à se développer, et s’engager localement.
Les intervenant.e.s :
- Nisrine Al Zahre, universitaire, linguiste de formation, traductrice, travaille sur les différentes formes de résistance dans des conditions d’extrême violence.
- Yavuz Atan, militant antimilitariste et objecteur de conscience de Turquie.
- Nil Deniz, après des études sur le Moyen-Orient et l’lslam à l’Université de Hambourg, a travaillé à l’Institut d’Orient de Hambourg et à l’Office Franco-Allemand de la jeunesse de Lyon. Directrice artistique de l’association Sublimes Portes à Marseille, elle a initié la plateforme numérique www.lesnouvellesantigones.org sur les écritures contemporaines de poétesses et blogueuses engagées en Méditerranée.
- Guillaume Gamblin est rédacteur de la revue Silence (écologie-alternatives-non-violence), membre du Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN), et membre du collectif lyonnais de solidarité avec Pinar Selek.
- Somayeh Khajvandi, doctorante en sociologie, participe au séminaire « Langage Totalitaire » de Boris Cyrulnik. Ses recherches portent principalement sur les formes de praxis résiliente, surtout de la part des femmes iraniennes, qui ont empêché ou perturbé le projet totalitaire islamiste.
- Behrouz Safdari, après des études de sociologie, est traducteur littéraire et a introduit certains courants de pensée radicale en persan, notamment des ouvrages du mouvement situationniste. Dans le cadre de ces rencontres, il proposera une réflexion basée sur ses expériences en tant que passeur d’idées en rapport avec les désirs d’émancipation.
Au cours du débat, ils et elles entreront en contact par visioconférence avec plusieurs militant.e.s de diverses zones de tensions dans le monde pour engager le dialogue.
Rendez-vous samedi 15 octobre à 18h à la salle des conseils et des mariages, Mairie du 1er, 2 place Sathonay 69001 Lyon
Vous pouvez nous aider à financer cet événement ici : https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-collectif-lyonnais-de-solidarite-avec-pinar-selek
Même quelques euros nous aideront énormément !
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