La solidarité avec les camarades de Lyon comme l’autodéfense contre les fascistes s’inscrit dans la lutte anticapitaliste pour la révolution sociale.
Le 20 mars la librairie la Plume noire à Lyon, local de l’UCL, a été une nouvelle fois la cible d’une attaque d’un commando de nervis fascistes. Il est clair que cette attaque comme celles dont sont victimes toutes les personnes actives dans le soutien aux sans-papiers et aux immigrés, s’inscrit dans un contexte où se banalisent les thématiques nationalistes anti-immigrés pour les expulsions et la fermeture des frontières…
Notre réponse doit se situer sur le terrain des luttes sociales, dans les entreprises comme dans les quartiers, en s’appuyant sur l’invariant "Français/immigrés tous unis". Il s’agit aussi de montrer que le fascisme n’est pas une verrue sur le corps social que l’on peut extraire à coups de décrets, mais une arme au service de la bourgeoisie pour diviser les exploités en les montant les uns contre les autres en profitant des crises. Par conséquent il faut refuser toutes les thématiques de divisions des prolétaires sur des critères de race ou d’origine.
Il s’agit de ne pas confondre l’union de partis politiques ou de personnalités dites « progressistes » avec une union des prolétaires à construire à la base contre le capitalisme. D’autant que ces partis et personnalités n’ont souvent en tête que d’éviter le duel Le Pen/Macron et de parvenir à ce que les abstentionnistes (passés) basculent, même en se bouchant le nez, vers un « réflexe » antifasciste » dont on sait à quel point il obscurcit la compréhension du fascisme et dont on connaît l’inefficacité.
La solidarité avec les camarades de Lyon, comme l’autodéfense contre les fascistes, s’inscrit dans la lutte anticapitaliste pour la révolution sociale.
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