Un an ferme pour un coup de poing
Un jeune homme s’est porté partie civile au procès d’Isak.
Le mercredi 14 mai, il s’est pris un coup de poing dans le visage et un « j’aime pas les pédés » par Isak, 23 ans, qu’il venait de rencontrer dans la rue. Pendant son audition par le juge, il est serein, ce qui a l’air de compter pour lui c’est de marquer le coup, sans pour autant demander d’indemnité, ni de fermeté particulière de la part du Tribunal.
Une fois que la procureure a fait ses réquisitions et l’avocat sa plaidoierie, le jeune homme voudrait placer quelques mots, mais le juge ne l’y autorise pas.
En attendant le délibéré nous demandons au jeune homme s’il a imaginé une peine pour son agresseur, au moment de porter plainte : une amende, des TIG peut-être. Ce qui comptait pour moi c’était de ne pas laisser passer cette fois, parce que ca m’est déjà arrivé. J’aurais souhaité que l’homophobie soit plus évoquée pendant le procès. Et la remarque qu’il souhaitait faire à la fin du procès ? J’ai été surpris par les réquisitions de la procureure, je voulais dire que la prison n’est pas une solution pour Isak.
La procureure avait réclamé un an de prison ferme, peine plancher pour la récidive de "violence", le Tribunal l’a satisfaite.
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