Une personne qui se présente comme journaliste au Progrès interroge des jeunes place Bellecour le jeudi 21 octobre, alors que la place est fermée par la police et 500 personnes emprisonnées plusieurs heures.
Au cours de son interview, elle tente, plusieurs fois, de leur faire dire ce qu’elle pense : "oui, c’est pas bien de casser". Et, quand une jeune fille évoque le racisme latent, la journaliste l’ignore. Ce n’est pas apparemment ce qu’elle veut entendre et le seul sujet qui l’intéresse, c’est « la casse ».
Manifestation Lyon place Bellecour Jeudi 21 Octobre 2010
C’est la même méthode que Pujadas avait appliqué avec des syndicalistes ici, dans un autre contexte de grèves :
Les journalistes ont une grande influence sur la culture, la politique, ce sont eux qui véhiculent toutes les opinions, toutes les propagandes. Et contrairement à ce qu’ils peuvent dire, ils sont, comme nous, loin d’être neutres. Surveillons les journalistes !
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