Les auteurs s’inquiètent ici du réveil de cette histoire nationale dont Lorànt Deutsch est le poste avancé. Nationale, car il n’y est question que de la France au sens le plus étroit du terme. Nationale, car l’histoire n’y est envisagée que comme un support au patriotisme le plus rétrograde.
Alors que les sciences historiques ne cessent de s’ouvrir à des horizons plus larges, cet essai tire la sonnette d’alarme contre le repli identitaire de ces historiens, fruit d’une inquiétude face au passé qu’eux seuls n’arrivent pas à assumer.
