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Des organisations humanitaires palestiniennes et israéliennes ont envoyé dimanche une pétition à la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, lui demandant d’agir « urgemment » au sujet de 125 prisonniers palestiniens grévistes de la faim...
Hier 10 juin, la plateforme des ONG françaises pour la Palestine écrivait à Laurent Fabius...
Le 6 juin Ban Ki-moon faisait part de son inquiétude pour les grévistes de la faim aux autorités israéliennes...
Et pendant ce temps là, au parlement israélien, une loi autorisant le « gavage de force des grévistes de la faim » (comme à Guantanamo) est en préparation...
Le silence des « grands » médias (!) sur cette lutte vitale est insupportable ! faisons la connaître, soutenons la.
Le nombre total de détenus palestiniens faisant une grève de la faim dans les prisons israéliennes atteint actuellement 290, dont 70 sont hospitalisés, selon les services pénitentiaires israéliens. Parmi tous ces grévistes, 125 refusent de s’alimenter depuis plus de cinq semaines. Leur mouvement avait été lancé pour demander la fin du régime de détention administrative, c’est-à-dire sans inculpation ni procès. La lettre destinée à Catherine Ashton a été signée par 17 groupes militants pour les droits de l’Homme et par le ministre palestinien chargé des Prisonniers.
Des manifestations et rassemblements en faveur des prisonniers ont eu lieu la semaine dernière à Ramallah et Gaza devant le siège de l’ONU et de la Croix-Rouge.
En 2012, quelques 1600 à 2000 détenus palestiniens avaient observé une grève de la faim qui s’était conclue le 14 mai par un accord avec l’administration pénitentiaire. L’une de leurs principales revendications était la libération des détenus à l’issue de leur période de détention administrative, à moins que de nouvelles charges ne soient formulées.
Près de 5000 palestiniens sont incarcérés dans les prisons israéliennes, la plupart pour des motifs de sécurité, dont quelque 200 en détention administrative. Cette disposition controversée héritée du mandat britannique sur la Palestine permet de détenir des suspects sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.
Plus d’infos sur le site du collectif Palestine 69.
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