Les personnels du collège restent fortement mobilisés auprès de ces familles, afin qu’elles intègrent concrètement le plan hivernal. En effet les propos de la ministre du logement, Emmanuelle Cosse, sont très clairs. Elle a ainsi déclaré : "Sans-abris, mal logés, migrants, nous devons et nous pouvons offrir à chacune et chacun un accueil digne et humain". Les personnels seront particulièrement attentifs au traitement subi par ces familles par la préfecture.
En effet, d’autres familles sur l’agglomération se sont vues remises des OQTF (obligation à quitter le territoire français) avec assignation à résidence. On est dans ce cas bien loin de l’accueil digne voulu par la ministre, et bien loin des propos tenus par M. Inglebert, préfet à l’égalité des chances, lors de l’audience du lundi 21 novembre. Celui-ci a affirmé que des aides au retour volontaire pourraient être proposées à des familles, mais qu’ils n’useraient pas de moyens coercitifs.
Les personnels demandent toujours à ce que ces 3 familles, dont des enfants sont scolarisés au collège puissent avoir un hébergement digne et humain, à proximité du collège afin de placer ces enfants dans les meilleures conditions possibles afin de poursuivre leur scolarité dans laquelle ils sont pleinement investis.
Les personnels du collège rappelle que ces 7 enfants de 2 à 19 ans, qui dormaient dehors auparavant, doivent être pris en charge comme le précise la loi par l’article 3452-2 du Code de l’Action sociale et des familles : « Toute personne en situation de détresse a accès, sans aucune condition de régularité de situation, à tout moment à un hébergement d’urgence. »
Les personnels réaffirment que si la préfecture usait de menace d’expulsion pour ces familles, ils se réuniraient très rapidement afin d’empêcher un tel dessein, rappelant par ailleurs que François Hollande s’était engagé à ne pas procéder à l’expulsion d’enfants en cours d’année scolaire.
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