Aujourd’hui ce sont plus de 9000 personnes qui sont en attente d’un hébergement à Lyon et plus de 2500 qui appellent quotidiennement le 115.
Suite à la mobilisation du 28 novembre 2019, le droit à l’hébergement inconditionnel et continu a été maintenu.
Alors que le préfet a annoncé sa volonté de supprimer 2000 places d’hébergement d’urgence, il nous parait primordial d’affirmer que plutôt que de supprimer des hébergements, il faut au contraire en construire et faciliter l’accès au logement. Pour rappel il y a plus de 36 000 logements vides à Lyon, une grande partie appartient à la métropole qui débourse des millions en dispositifs antisquat.
Des réunions ont déjà eu lieu regroupant des personnes du collectif hébergement en danger, mais aussi d’autres travailleu-ses-rs socia-les-ux, des militant-e-s associatifs et des squats mais aussi des bénévoles et des personnes intéressées. Nous avons établi une liste de revendications commune. Lors de la dernière réunion nous avons jeté les bases de l’organisation d’une grande journée de mobilisation le 28-03 contre la fin de la trève hivernale. Une dernière réunion pour valider les affiches, définir le parcours et s’organiser pour mobiliser le plus largement possible.
Nous appelons à une réunion publique le 16 mars à la Bourse du Travail pour construire un mouvement d’ensemble pour exiger un toit pour toutes et tous. Nous invitons tout les collectifs militants lyonnais et toute personne qui le souhaite à nous rejoindre pour continuer la lutte !
Le collectif Hébergement en Danger
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