Ce vendredi 11 novembre une manif antimilitariste
prendra le départ de la place Bellecour à 15 h.
Le lendemain, samedi 12 novembre, se dérouleront débats, projections, concerts, expos au CCO de Villeurbanne.
CONFÉRENCE-DÉBAT animée par David Rappe
1906-2006, la Charte d’Amiens a 100 ans !
En quoi était-elle le reflet d’un syndicalisme original par sa pratique,
son organisation et ses finalités ? Que reste-t-il de ses affirmations ?
Que reste-t-il du syndicalisme révolutionnaire qui l’a si fortement
influencée ?
PROJECTION du film de David Futermann (2004, 50 mn)
Un an après l’explosion sociale argentine de décembre 2001, appelée
Argentinazo, nous découvrons un pays dont le maître mot est l’imagination
pour survivre. Une assemblée de quartier occupe une clinique
abandonnée. Des coursiers à moto, licenciés pour syndicalisme, ouvrent une
coopérative...
Le film capte des moments de vie, de joie et de tristesse.
PROJECTION suivie d’un DÉBAT avec le réalisateur.
DÉBAT animé par des militants de la CNT-69
Si l’Argentine a su trouver ponctuellement des réponses imaginatives,
quelles répliques en France face à une régression sociale sans précédent ?
Alors que les grands syndicats s’inscrivent dans une logique gestionnaire
et réformiste, quelle originalité et quel espoir peut porter la pratique
de l’anarcho-syndicalisme et du syndicalisme révolutionnaire de la CNT ?
EXPOSITION de tableaux de SKALOUWAG
SOIRÉE DE SOUTIEN
Dominique Grange
En mai 68, elle laisse tomber sa « carrière », le théâtre, la chanson, sa
maison de disque... pour chanter la Révolution à la Sorbonne et dans les
usines, gros succès. En 1969, elle chante « Les Nouveaux Partisans ». En
1982, elle enregistre « Hammam Palace ». Puis elle écrit plusieurs livres
et scénarios de BD, notamment avec Bilal et Tardi. En 2004, elle reprend
son stylo et sa guitare et rencontre les musiciens de François Béranger.
Aujourd’hui, Dominique Grange n’a pas changé de cap. Elle chante les
révoltes actuelles, la prison, l’exil, l’exploitation, l’exclusion...
Calavera
Formation Hip-Hop engagée aux accents rouges et noirs, héritière du hardcore et du rap intelligent, loin des clichés habituels. Les textes,
superbement ciselés, traitent entre autres du capitalisme, du racisme, du
sexisme, de la répression, mais aussi d’un certain Hip-Hop, gangréné par
l’argent.
La Réplik
Combo java-rock-punk bordelais engagé et sans concession, LA REPLIK
devrait mettre le feu à la salle avec ses chansons punks aux accents java,
ska ou tsiganes, du Folk punk plouc selon leur propre définition ! En tout
cas musique à boire et à danser, ça va guincher au CCO...
Pendant les concerts seront projetées
des photos de Yann Derais
CCO de Villeurbanne
39 rue Georges Courteline
Bus : 27, 37, 38 arrêt Antonins
Tram 1 arrêt Insa-Einstein
Forfait journée : 8 e / 6 e (chômeurEs, précaires...)
Repas et boissons sur place, tables de presse dès 11h
Infos disponibles au 04 78 27 05 80 et sur www.cnt-f.org
Vive l’Anarcho-syndicalisme
Vive le Syndicalisme Révolutionnaire
Aujourd’hui, la CNT-69 est implantée dans plusieurs secteurs. Dans les PTT
où elle existe depuis 20 ans. Dans l’Éducation où elle est devenue
incontournable. Dans le social, l’Équipement, l’animation où nous avons
mené une lutte importante cette année. Depuis peu, elle se développe dans
le secteur du nettoyage avec actuellement un combat contre un plan de
licenciement. La CNT c’est aussi des travailleurEs dans des secteurs comme
la pharmaceutique, la politique de la ville, le bâtiment, l’urbanisme, la
grande distribution ainsi que des sans-emplois.
La CNT est née en France en 1946, scission d’une CGT ayant perdu son
indépendance, mais s’écroulera avec la création de FO, 1 an plus tard.
Elle « subsistera » jusqu’à un renouveau en 1985.
À Lyon, des exclus de la CFDT créeront une CNT-PTT après une tentative
syndicale autonome (Le Syndicat Autogestionnaire des Travailleurs). Au
début des années 90, la CNT-69 commencera son expansion vers d’autres
secteurs... Aujourd’hui, la CNT-69 réussit à s’investir dans les luttes
proprement syndicales tout en étant présente dans des luttes sociales plus
larges (gratuité des transports en commun, régularisation des
sans-papiers, antifascisme, écologie...).
Un cap est franchi, à 20 ans, la CNT représente une vrai alternative à
Lyon, pour peu qu’on s’en donne les moyens. Car la CNT n’est ni une
société d’assurance syndicale ni une quelconque bureaucratie dirigeant ses
syndiquéEs. C’est donc à chacun, chacune de s’en emparer, de faire vivre
la CNT et de faire avancer la lutte. Le syndicat n’est pas un but en soi
mais un outil de lutte et de libération individuelle et collective. La CNT
recrée un syndicat tel qu’il n’aura jamais dû cesser d’être :
Démocratique, autogéré par les syndiquéES ;
Indépendant de l’État et des patrons (qui fonctionne donc avec ses
propres ressources) ;
Combatif, engagé dans la lutte des classes ;
Révolutionnaire qui travaille à la destruction du capitalisme ;
Émancipateur : une école qui permet aux syndiquéEs de s’instruire
pour comprendre et combattre la société.
À ce stade de notre développement nous avons décidé de fêter cet
anniversaire. L’époque que nous vivons nous en donne aussi l’envie.
Au-delà de la résistance il est urgent de contre attaquer. Nous souhaitons
donc nous réunir le plus nombreux possible autour de nos valeurs. Cette
fête militante sera donc un moment de rencontre, de discussion mais aussi
une proposition d’unité et d’organisation pour impulser un long et grand
mouvement de lutte. Plus nous serons nombreux et nombreuses à cet
anniversaire et plus l’action de la CNT prendra du sens : le sens de la
ré-appropriation de notre vie, de notre temps et de notre travail.
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