Guerre sociale

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Brèves « guerre sociale », de septembre 2011 à janvier 2012. Où l’on voit bien que derrière la tranquillité apparente des centre-villes, se jouent des conflits sans merci.
(Lire aussi « en guise d’introduction »).

Thelma et Louise en action

13 octobre 2011.
Une quadragénaire originaire de St-Foy-les-Lyon un peu éméchée percute un bus à Oullins. Se fait rattraper par les flics, se rebelle et finit par les insulter quand ils la menottent.
Rue Stalingrad, à Villeurbanne, un peu après minuit, une journaliste qui roulait trop vite et sans feux est arrêtée par les flics. Elle refuse de se soumettre à l’éthylotest, essaie de les frapper avant d’en mordre un.
10 septembre 2011. Deux jeunes filles volent à l’arraché un sac à main à Caluire. Pas de chance, un équipage patrouillant dans le coin les repère et les course. En garde-à-vue, la plus jeune essaie de se barrer de l’hôtel de police mais ne fait que quelques mètres avant d’être rattrapée.
Nuit du 7 au 8 janvier 2012, rixe entre meufs. Deux femmes s’interposent en se présentant comme « adjointes de sécurité ». Elles sont aussitôt rouées de coups par trois jeunes femmes (3 et 6 jours d’ITT pour les policières).

Arnaques aux assurances

Le 12 septembre 2011, un incendie détruit 13 véhicules garés dans un parking souterrain à Saint-Jean. Le 3 octobre 2011, le propriétaire de la Ferrari d’où est parti le feu est arrêté. Il a été identifié par la vidéo-surveillance du parking en train de tourner bizarrement à la recherche de la place idéale pour commettre son acte. Puis, quelques minutes après, les mêmes bandes vidéo le montrent s’enfuyant à toute allure, un jerricane à la main. Interpellé facilement par la police, il se ramasse 5 ans ferme à l’issue du procès. Et c’est en fait une condamnation à mort que prononce le tribunal envers cette homme à bout, qui a déjà fait de la prison : mardi 8 novembre 2011, Stéphane se pend dans sa cellule de la prison de Corbas. _ Mercredi 30 novembre 2011, un étudiant en philo de 25 ans incarcéré à Corbas en attente de son procès met fin à ses jours dans sa cellule. Ce qui porte à 7 le nombre de suicide pour l’année 2011 dans cette prison. Ce qui en fait aussi la prison la plus meurtrière de France.

Par amitié.

20 octobre 2011. Particulièrement inquiet pour un ami arrêté par la police, un Mâconnais déboule à 7h du mat’ au commissariat du 7e en hurlant. Il exige de voir un ami placé en garde-à-vue. Comme les policiers refusent et lui barrent le chemin, il tente de pénétrer de force, attrape un flic et le serre à la gorge, en frappe un autre (10 jours d’ITT) avant d’être maîtrisé et placé à son tour en garde-à-vue. Après d’autres péripéties, sa gardav est levée pour « problème médical ». Convocation devant un OPJ le 1er février prochain.
En 2011, 10 000 personnes ont été placé en garde-à-vue dans le Rhône.

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Ça remue déjà dans les lycées

Dans un univers aussi ennuyant et aussi soumis à la discipline que le lycée, il en faut peu pour que les élèves désertent les salles de cour. En général, un simple prétexte suffit. Cette fois, c’est une rumeur, lancée sur Facebook et relayée par SMS qui annonce que le gouvernement est sur le point de raccourcir les vacances d’été d’un mois. Aussitôt la nouvelle met le feu aux poudres dans plusieurs villes. À Douai, Amiens, Béthune, Lens, Dunkerque... C’est une pagaille monstre. Une vingtaine de centre-villes sont investis bruyamment par des cortèges improvisés. Pour se retrouver hors de l’enceinte scolaire, se compter. Se rappeler aussi l’année dernière, le mouvement, les manifs, les flics qui reculent sous les caillassages, les copains tabassés, les amis qui ont passé l’année scolaire en taule ou avec du sursis sur le dos.
Jeudi 29 septembre 2011. Au collège Pierre Valdo, une centaine de lycéens bloquent dès 7h45 le matin. Vitres brisées, incendies de poubelles et jets de pierres sur des véhicules de police. 8 jeunes vaudais de 11 à 16 ans arrêtés. À 8h, le lycée professionnel Fernand-Forest à Saint-Priest se met en branle. Une centaine de jeunes rejoignent à pied le lycée Condorcet. En chemin, ils renversent des poubelles, piétinent des capots et lancent des projectiles. Arrivés à Condorcet, plusieurs dizaines de lycéens défoncent les vitres du lycée et caillassent une dizaine de voitures, dont une de la municipale et une de la nationale, avant que l’un d’eux se fasse serrer. À Vénissieux, les vitres du collège Marcel Sembat volent en éclat. Ici aussi, quelques-uns se font pécho.
Le 30 septembre 2011, des lycéens de Cuzin (Caluire) refusent d’entrer en classe après la sonnerie matinale. 2 voitures retournées et 3 abîmées. Au même moment, une soixantaine d’élèves du lycée professionnel Jacques-de-Flesselles et d’autres établissements du quartier, se retrouvent spontanément rue de Flesselles. Une jeune fille voit le proviseur du lycée, Moncef M’Haouech, en train de prendre des photos du bordel et le frappe. Elle se fait arrêtée par la police un peu après. En tout une vingtaine de personnes arrêtées dans l’agglomération lyonnaise. À chaque fois de petits rassemblements éphémères, où ça n’a même pas le temps de véritablement partir en vrille tellement la préfecture et les flics craignent de revoir la situation leur échapper comme l’an dernier, pendant les manifestations d’octobre 2010.

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La politique du feu

1er septembre 2011. La nuit, un pub situé place Jules-Fery dans le 6ème voit sa vitrine fracassée par un pavé. Un « engin incendiaire » est projeté à l’intérieur.
23 septembre 2011. Incendie nocturne d’un véhicule rue du Docteur-Frappaz (Villeurbanne).
Le 8 octobre 2011, 8 véhiculent sont carbonisés (certains par propagation) rue Alfred de Musset aux Brosses. Quelques jours après, 3 voitures sont retrouvés brûlées sur le parking des Gratte-Ciel.
Le 11 octobre 2011, c’est au tour d’une Ford Escort de partir en fumée.
Le 17 octobre 2011, trois jeunes femmes sont arrêtées, suspectées de tous ces départs de feu.
Le 18, un mineur est arrêté pour avoir incendier des fringues et des véhicules place de la Paix à Villeurbanne.
14 novembre 2011, 3 voitures sont incendiées route de Vienne.
18 janvier 2012. 8 voitures partent en fumée sur un parking à Vaulx-en-Velin.

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"File moi du euf que j’allume ma zonzon"

4 septembre 2011. Première pétition signée par 225 détenus de la prison de Corbas et dénonçant leur conditions de détention. Elle est rendue public par David Métaxas, l’avocat lyonnais.
16 septembre 2011. Un maton de la prison de Villefranche est agrippé par le cou et menacé par une fourchette. Des surveillants interviennent et maitrisent le pelo. 8 jours d’ITT pour un maton et 15 pour l’autre. L’homme est aussitôt présenté au parquet pour rébellion et violences.
20 septembre 2011. Un détenu de Corbas qui n’avait pas réintégré sa cellule depuis quelques jours après une permission de sortie se fait chopper à Saint-Étienne, où il avait trouvé refuge chez une amie. Jugé en octobre pour « évasion ».
27 septembre 2011. Départ de feu dans une cellule de la prison de Corbas. Un détenu légèrement intoxiqué et transporté à l’hôpital.
28 octobre 2011. Excédé d’avoir demandé toute l’après-midi à voir le directeur de la taule, un détenu de St-Quentin-Fallavier tambourine dans sa cellule. Dès qu’un gardien ouvre enfin, il se jette sur lui. Des collègues arrivent pour le maîtriser. Le maton finit à l’hosto, le détenu au mitard.
14 novembre 2011. Régime de semi-liberté. Difficile de faire quoi que ce soit quand on ne peut sortir que 3h par jour de chez soi sous le régime de la surveillance électronique. Un mec en fin de peine accumule donc les retards. Au bout d’un moment, il craint de retourner en zonz ; il pète son bracelet et le jette dans un égout. Un geste qui lui coûte 2 mois ferme, 500 euros d’amende plus le reste de sa peine à terminer en taule.
Le même jour, au centre de détention de Roanne, un homme est placé à l’isolement pour avoir critiqué le fonctionnement des parloirs et demandé à être reçu par le chef d’établissement.
2 Janvier 2012. Incendie dans une cellule à la maison d’arrêt de Villefranche. Un détenu particulièrement intoxiqué. Soupçonné de l’incendie, l’homme est condamné à 8 mois ferme en plus.
22 janvier 2012. En fuite depuis 3 mois après une permission de sortie, un détenu se fait violemment arrêté devant le domicile de ses parents à Givors. Et 6 mois de plus.

Chaud comme la braise

19 septembre 2011. Locaux de l’OPAC (bailleur social) à Vénissieux. Un mec menacé de se faire virer de chez lui parce qu’il n’a pas payé ses derniers loyers s’embrouille et insulte la responsable local de l’agence avant de faire tomber une vitre. Il menace de foutre le feu à l’appart si il est expulsé. Les flics qui viennent l’arrêter sont aussi copieusement insultés.
9 octobre 2011. Centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse. Engueulade entre un maton et un détenu pour un dessert. Le maton se prend un coup de poing dans la gueule. Le jeune détenu de 19 ans fait 40 jours de mitard. Quand il en sort, le 26 novembre 2011, les gardiens procèdent à une fouille de sa cellule au petit matin. Notamment, un maton se prend pour un décorateur d’intérieur et se permet d’arracher deux affiches au dessus d’un dessin montrant un pistolet et de l’argent et cette maxime couleur locale « Argent mal acquis profite toujours » . Il est vite calmé par le locataire qui n’apprécie pas vraiment la chose : coup de poing au visage (2 jours d’ITT), un deuxième surveillant intervient et est blessé au doigt et à la cheville (10 jours d’ITT). Le détenu est placé en GAV le 1er décembre 2011. Toujours pas prêt à se laisser faire, il arrive à fausser compagnie aux flics du comico mais se fait rattraper dans la rue. Le jour même, il passe en comparution immédiate. Il est condamné à 1 an de prison pour les violences plus 3 mois pour l’évasion.

Niqué

24 octobre 2011. Alerte à la bombe au siège de TF1 (Boulogne-Billancourt). Un coiffeur de 24 ans ancien résidant à Lyon est arrêté à son domicile. Il voulait se venger de n’avoir pas été retenu pour le prochain casting du navet Secret Story. Persuadé de figurer dans l’émission, il avait lâché son boulot et était parti s’installer à Paris. Niqué.

À la lisière de l’émeute

30 août 2011. Deux hommes se font verbaliser après un contrôle routier dans le secteur Léo-Lagrange à Vénissieux. Ils se rebellent, bientôt rejoints par une trentaine d’autres. Pour se dégager les flics tirent au flashball et gazent toute ce petit monde avant d’embarquer les deux automobiliste accusés d’« outrage et violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». Deux policiers écopent d’une ITT de 5 cinq jours. Le lendemain soir, les flics reviennent en force pour une grosse « opération de sécurisation » du quartier. Au même moment (31 août 2011), à Londres, un garçon de 11 ans est condamné, pour avoir volé une poubelle dans un grand magasin durant les émeutes anglaises de l’été, à 18 mois de « rééducation ». Un peu plus âgé, il aurait été envoyé directement en prison précise le juge.
Mardi 20 septembre 2011, jets de projectiles sur la police et incendie d’une voiture à Villefranche.
26 septembre 2011 au soir. Aux Minguettes, accrochage entre deux habitants et une patrouille de flics. Deux hommes finissent en GAV après s’être tapés avec les policiers.
11 octobre 2011. Bourg-en-Bresse. Quartier de la Reyssouze, 6h du mat’. Par une vilaine matinée d’automne, une quinzaine de gendarmes et de membres du GIPN pénètrent de force au domicile de Majhoub Gmili, 37 ans, pour l’entendre dans une affaire de stup’. Après c’est flou. Selon les flics, Majhoub aurait essayé de fuir en sautant par la fenêtre. Il n’y a pas d’autres versions. Et pour cause, Majhoub fait une chute de plusieurs étages et décède peu après des suites de ses blessures. Selon des témoins, après sa chute et alors qu’il gît au sol, Majhoub est menotté, on lui pointe une arme sur la tempe et il reçoit des coups sur le ventre. Un mort de plus lors d’une intervention policière dans un quartier. Tout le monde pressent ce qui va se passer. Et ce ne sont pas les patrouilles dynamiques et statiques mises en place en début de soirée qui arriveront à contenir quoi que ce soit. À la tombée de la nuit, éclatent des affrontements avec les forces de l’ordre présentes en nombre sous la chaleur des feux de poubelles et du camion frigo du boulanger qui part en fumée. Le « calme » revient progressivement vers 22h30. Le lendemain soir, mêmes tensions, même rage, cette fois deux véhicules sont incendiés au molotov. Trois jeunes sont interpellés à proximité avec des traces d’éthanol sur les mains, ils sont placés immédiatement en détention (8 mois et 12 pour les deux autres). Au total, durant ces nuits d’affrontements, douze jeunes sont interpellés dont 4 condamnés à de la prison avec sursis pour jets de pierres.
29 octobre 2011. Affrontements entre supporters stéphanois et Bad gones à l’occasion du derby OL-Sainté devant le bar branché Le Ninkasi. La police est ensuite prise à partie vers le stade. L’odeur des merguez grillées ne tarde pas à se confondre avec celle des lacrymos. 7 interpellations, surtout des stéphanois.

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Éclaircir la ville

13 septembre 2011. Évacuation de deux campements Rroms à Albigny-sur-Saône et Lyon 7ème. Toujours la même rengaine du coté de la préfecture. D’un coté le discours misérabiliste du genre « on fait ça pour leur seul bien, voyez ils vivent dans des conditions d’insalubrité, le lieu n’est pas adapté et indigne ». De l’autre le discours répressif : « c’était de toute façon un lieu de trafics ». Résultat : 140 familles à la rue, virées d’une usine désaffectée par cette opération « anti-intrusion » comme la qualifie le préfet du Rhône Jean-François Carenco. Un jour avant, sur dénonciation d’un riverain, des caravanes et une vingtaines de personnes sont expulsées d’un terrain appartenant au Rectorat. Le lendemain, 40 Rroms se font tej’ de Feyssine. Pareil, là aussi des « riverains » avaient signalé l’installation à la police.

De la vengeance dans l’air

18 septembre 2011. 3ème arrondissement. Hasard des rencontres, un jeune homme reconnaît au détour d’une rue un policier qui bosse au Centre de Rétention Administratif Lyon Saint-Exupéry, où il a été enfermé. Ni une ni deux, il lui colle un direct au visage. Lors de son interpellation, il crache au visage d’un autre flic.
23 septembre 2011. Parce qu’on lui refuse l’accès à une station de Métro, un SDF se tape avec un contrôleur. Son chien se jette sur l’agent TCL et le mort au mollet. Convoqué au tribunal en janvier 2012.
Samedi 19 novembre 2011, un policier blessé lors d’une altercation rue du 4 août à Villeurbanne (3 jours d’ITT).
8 janvier 2012. La fourrière d’Oullins est complètement détruite par les flammes dans la nuit de dimanche à lundi. Onze véhicules incendiés et six écrasés par l’effondrement de la toiture métallique.

"Veuillez ouvrir votre sac !"

9 décembre 2011. Embrouille au Auchan de Saint-Priest. Un homme est ceinturé et emmené dans le local de sécurité par cinq vigiles. Deux qui le tiennent par les bras, deux par les pieds, un par le cou. Il est finalement relâché quand la police arrive. Quelques instants plus tard il fait un malaise sur le parking. Selon le médecin « le stress généré par l’interpellation » a provoqué un caillot dans une artère coronaire. 10 jours d’ITT et peut-être un traitement à vie. Pour la direction d’Auchan, « la procédure a été respectée ». Il y a deux ans, le 28 décembre 2009, un jeune homme avait été assassiné par des vigiles dans le Carrefour de la Part-Dieu pour un vol de canettes de bières. Là aussi Carrefour avait parlé de « procédure respectée ».

Nuit du 31 décembre. Interpellation « musclée » de Wissam, chauffeur routier clermontois accusé de s’être emporté à l’encontre de policiers. Après une course-poursuite, il est rattrapé et plaqué au sol par les flics, puis tabassé et conduit au commissariat où il tombe dans le comas. Battu à mort, il décède le 9 janvier 2012. Dans les jours qui suivent le tabassage, éclatent des affrontements dans plusieurs quartiers de Clermont (surtout les premières nuits). Au moins une centaine de véhicules sont cramées. Un gros dispositif policier est très vite déployé, 400 policiers et deux hélicoptères équipés de projecteurs et d’une caméra thermique. Les premiers émeutiers interpellés sont déférés puis écroués. Alors ça s’organise spontanément, une caisse tourne pour récolter de l’argent et les aider à cantiner. Quelque chose se crée. Chacun sent bien que ça aurait pu lui arrivé. Les proches de Wissam, les gens du quartier ne veulent pas en rester là. On met de cotés les embrouilles entre quartiers et on discute.
7 janvier 2012. Manif de 600 personnes dans les rues de Clermont. Le samedi d’après, ce sont 3000 manifestants qui défilent de La Gauthière jusqu’à la Préfecture aux cris de « Police assassins ! »

La suite, les brèves de septembre à décembre :

En guise d’introduction
C’est une bien curieuse société dans laquelle nous « vivons ». Une société qui se sait absolument détestable et périssable. Une société qui n’a plus rien à proposer si ce n’est de sauver les meubles ou ce qu’il en reste : sauver les emplois, l’économie en crise, la planète. Derrière l’apparente abondance des « projets politiques » et autres « promesses » venant du champ politique traditionnel se cache le chantage à la politique du « moindre mal » : nous gérons comme nous pouvons, disent les dirigeants de tout poil, si nous n’étions pas là, ce serait l’extrémisme, le chaos, la guerre civile.

Police partout
Des flics partout, à toute heure du jour ou de la nuit. Qui patrouillent, contrôlent et font les chauds. Et qui parfois aussi se plaignent, se font mettre à l’amende. Petit tour d’horizon de la condition policière.

En lutte
Profs, cheminots, postiers, putes, pompiers, travailleurs sans-papiers. Les luttes se croisent sans jamais trop se rencontrer. Mais sont autant d’occasions d’organisation avec ses semblables.

Lyon Métropole
Des caméras aux derniers changements concernant les Hôpitaux Psychiatriques : dernières avancées des dispositifs de contrôle métropolitains.

Temps de crise
"La Crise". Une aubaine patronale pour reconfigurer l’économie, flexibiliser et licencier sans vergogne ; mais aussi une opportunité pour tous les perdants de la guerre économique d’inventer des combines et de s’organiser avec d’autres pour s’affranchir des patrons.

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