La flicaille fait mumuse au bar péniche « La Passagère »

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Serait-ce des agents de la BAC qui font des siennes, et même en dehors des temps de service, se croient-ils tout permis ?

Au soir du mercredi 5 mars, en sortant des chiottes de la péniche La Passagère, je suis bloqué par un mec qui me demande de vider mes poches ! Surpris par cette demande dans cet endroit, je lui redemande plusieurs fois, il me répéte la même chose et là je lui demande s’il est de la police. Ses amis qui étaient en cercle autour de moi me répondent « Oui, on est de la BAC ». Surpris de cette réponse je demande à voir leur carte. Une personne sort une carte barrée tricolore et une autre la lui fait vite rentrer. Quelqu’un dit : « Mais on n’est pas en service ». Là, je commence à très mal le prendre et à les incendier oralement. Il me disent de me calmer. Une fille qui était dans le groupe me fait alors le cinéma : « Regarde, je suis une fille, calme toi »...

Je décide alors de ne pas en rester là et de signaler à tout le monde cet état de fait. Je prends le micro du groupe de musique qui était en train de jouer et fait une annonce de ce qui se passe dans ce bar. Stupéfaction générale. Par la suite plusieurs personnes viendront pour me dire de me calmer, et chose étrange, plusieurs d’entre elles tiendront le même discours : « ...Ce ne sont pas des flics mais des éducateurs du ministère de la justice ». Flics ou collabos ? Le barman aussi me dira à plusieurs reprises « Ferme ta gueule. Maintenant tout le monde le sait. Je veux continuer à faire mon travail » (de collabo en dread locks). Devant l’apathie générale je décide de quitter ce bar pour le moins très louche. Sûr que dans un autre endroit on ne se serait pas privé de leur botter l’arrière-train...

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  • Le 11 mars 2008 à 01:53

    Lors du Täser Festival qui s’est tenu le 1er février au Ground Zéro à Vaise, une histoire du même tonneau s’est passée : une bande de 5 / 6 gars est entrée juste avant le concert de La Clique (groupe de rap de Vénissieux), plus ou moins en tentant de resquiller au passage d’ailleurs. Comme y’avait du monde, on n’a pas tilté au départ. Au bout de quelques morceaux, alors qu’ils étaient déjà sur le départ, une camarade a remarqué que l’un d’eux avait une oreillette. On les a alors à quelques uns accompagné à la sortie. L’un d’eux avait un gros appareil numérique genre reflex, sans aucune sacoche ni sac (ce qui peut être un tantinet risqué en concert, en tout cas pas pratique du tout). A ce moment-là, c’est devenu légèrement plus tendu, deux d’entre eux étant plutôt jeunes et cherchant à nous embrouiller (« vas-y comment tu peux dire qu’on est des flics »), tandis qu’un autre, la quarantaine un peu bovine, engoncé dans un sweat de teenager, avait du mal à se contenir. La discussion a été assez courte, et ils sont repartis dans deux voitures bien neuves garées à proximité, genre grosse cylindrée pour l’une.

  • Le 10 mars 2008 à 21:02

    Dans le même genre « d’anécdote » il semblerait que samedi soir lors du concert électro au squat le splash, deux flics en civils sont rentrés et ont pris quelques photos avant d’être raccompagnés à la sortie...

    Il parait peut probable que ce soit des Baceux en services qui se ballade dans des squats où leur « sécurité » (tout du moins dans leurs phantasmes) ne serait pas vraiment assuré...

    Faudrait pas que les flics, en plus hors services, fassent du zèle... Y a peut être pas qu’un hasard entre ces pratiques... car comme ont dit une fois c’est le hasard, deux fois une coincidence, trois fois....

    Quels conclusions en tirer ?

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