Communiqué de presse du collectif Plein la vue
Ce dimanche après-midi, le Collectif Plein la vue et les groupes de Résistance à l’agression publicitaire de Lyon et St-Etienne ont effectué une action de recouvrement de panneaux publicitaires. Une cinquantaine de citoyens ont parcouru la ville pour faire passer un message aux élus de la Lyon et de la Métropole : écoutez les habitants qui veulent une vraie baisse de la pression publicitaire dans le Grand Lyon et pas simplement un dépoussiérage du règlement, comprenant surtout une intensification de la publicité dans divers domaines !
Selon les informations que nous nous sommes procurées, les avancées vers une dé-densification sont minimes mais les reculades seront elles bien visibles en 2020, lors de la mise en application du RLPI, si rien ne change dans le projet de règlement.
- Voici les éléments clairs de densification :
Autorisation des écrans vidéo publicitaires, jusqu’ici interdits. C’est ici le pire des procédés publicitaire, qui regroupe tout ce qu’il y a de néfaste : pollution énergétique, visuelle et lumineuse, agressivité, danger pour la santé notamment des enfants...
Autorisation et extension des bâches publicitaires de chantier, des bâches pérennes et des publicités géantes pour de l’événementiel.
Extension minime de l’extinction des enseignes le soir, et pas d’évolution sur l’extinction des panneaux lumineux. Quasiment aucune incidence sur la pollution lumineuse, l’agressivité, et la pollution énergétique.
Pas de prise en compte du mobilier urbain (les « sucettes » JC Decaux) dans les travaux de dé-densification.
Certes une autorisation des publicités à maximum 8m2, mais cela ne va quasiment rien changer car il n’y a que très peu de panneaux de 12m2 sur le territoire, et avec les bordures les 8m2 font en fait 10-11m2.
- À quoi sert la concertation ?
Selon Chloé Vasset « Le Grand Lyon a accueilli plusieurs associations de cadre de vie, dont le Collectif Plein la vue et Résistance à l’agression publicitaire, aux réunions de concertation. Nous avons participé à six réunions de travail depuis mai, nous avons avancé de nombreuses propositions raisonnables et souhaitées par les habitants, nous avons fait de nombreux travaux de fond... mais il n’y a aucune évolution dans les propositions de la Métropole entre mai et novembre. À quoi a servi cette concertation ? Ne sommes-nous que des alibis ? Nous nous posons ces questions aujourd’hui... Mais nous n’allons pas en rester là, nous allons continuer à travailler, à montrer la gabegie qu’est la publicité dans l’espace public, pour être enfin écoutés. »
- Nos propositions ?
Voici dans cette vidéo quelques points sur lesquels nous voudrions être entendus.N’hésitez pas à la partager.
Et Chloé Vasset, de conclure : « Pour la pollution visuelle, énergétique, lumineuse, pour l’agressivité, pour les effets sur la santé, pour stopper ces appels incessants à consommer qui pillent notre planète et dérèglent le climat, il faut clairement que les élus de tout bords rédigent un règlement bien plus restrictif que la proposition actuelle. »
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info