La grande nouveauté c’est l’entrée en force des lycéen-ne-s dans la lutte contre la LRU ces derniers jours.
Des dizaines de lycées sont bloqués vendredi 23 novembre 2007, particulièrement dans le nord de la France (80 lycées sur tout le territoire d’après l’UNL).
L’UNL (syndicat lycéen) appel à participer aux manifestations de mardi 27 novembre pour l’abrogation des lois Pecresse.
La FIDL parle de 128 AG ou réunions d’informations tenues cette semaine dans les Lycées.
De nombreuses manifestations spontanées de lycéens.

Mobilisation dans les lycées :

 Nord-Pas-de-Calais : 10 lycées sont bloqués et 26 autres sont perturbés.

 Lille : manif de lycéen-nes dans les rues de Lille.

 Béthune : 3 lycées bloqués, une manif d’ un petit millier de lycéen-nes dans les rues de Béthune.

 Rouen : manifestation de lycéens.

  Nantes : 4 lycées totalement bloqués, certains depuis hier. D’autres lycées nantais sont mobilisés et des AG + vote sont prévus en début de semaine prochaine.

 Caen : 8 lycées de Caen et des environs bloqués ou fermés par les proviseurs.

 Paris : 12 lycées bloqués ou fermés ce jeudi 22.

 Dijon : 4 lycées bloqués.

  Marseille : 300 lycéens ont bloqué le Chemin de Madragues-Ville dans les quartiers nord de Marseille.

 Perpignan : les 4 lycées publics de la ville sont bloqués.

 Bordeaux : plusieurs lycées bloqués.

 AG, blocage et/ou manif’ à Falaise, Vire, Condé-sur-Noireau, Lisieux, Deauville, Dives-sur-Mer, Saint-Lô, Cherbourg, Granville, Avranches, Mortain, Coutances, Libourne, Oléron, Périgueux, Nontron, Anglet, Bayonne, Pau, Orthez, Biarritz,...

Dans les universités :

 Une cinquantaine de facultés sont bloquées, fermées administrativement ou très fortement perturbées.
Notamment dans les villes de Lille, Arras, Amiens, Rouen, Caen, Reims, Nancy, Strasbourg, St Denis, Nanterre, Paris, Créteil, Rennes, Angers, Le Mans, Nantes, Brest, Orléans, Tours, Poitiers, La Rochelle, Limoges, Bordeaux, Toulouse, Pau, Montpellier, Marseille, Avignon, Aix, Grenoble, Lyon,...

En tout c’est 67 universités sur 85 (d’après l’UNEF) qui sont touchées par la mobilisation.

Encore de nombreuses fermetures administratives cette semaine. Comme à la Sorbonne (vendredi), Lyon 2 avec deux jours « banalisés » (mardi et mercredi) et un jour de fermeture (lundi), Montpellier III, St Étienne,...

 Des interventions policières : à Rennes II vendredi matin, à la Sorbonne vendredi, à Bordeaux IV mercredi,...

 Mercredi matin, un étudiant qui bloquait le site de Paris 3 (Censier) a été victime d’un tir d’armes à feu. Une enquête est en cours.

 Plusieurs tentatives de casser le mouvement avec des consultations électroniques bidon à Tours, Lyon 2, Nantes, Rennes 2, Grenoble,...

 Des votes à bulletins secrets ont eu lieu dans plusieurs facs en donnant des résultats positifs pour le blocage comme au Havre, à Bordeaux 2.

 Plusieurs AG de personnels soutiennent le mouvement étudiant et s’opposent aux lois Pecresse (Lyon 2, Paris 13, Paris 8, Grenoble, Lille 1, Lille 3, Caen...).
Vendredi, « une intersyndicale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (FSU, Unsa-Education, CGT, Solidaires), le syndicat étudiant Unef et les lycéens de l’UNL ont appelé à la mobilisation dans les universités et les organismes de recherche. » (d’après le nouvel-obs).

Manifestations :

 2 journées d’actions principales : mardi 20 novembre avec près de 700 000 manifestant-es (fonctionnaires, cheminots, étudiants, lycéens, chômeurs...) et jeudi 22 novembre 2007 (20 000 manifestants d’après l’AFP, probablement plus).

 Arrestations : 46 à la manif de Paris, 1 arrestation à Lyon.

 Violences policières à Lille.

 Quelques affrontements légers à Caen. Toujours à Caen, blocage de l’autoroute.

 Manif sauvage d’un millier de personnes à Grenoble le mardi 20, avec quelques affrontements et une vingtaine d’arrestations. Voir içi, ou là, et encore des photos.

 En Avignon, blocage de la gare pendant une demi-heure le vendredi.

 À Rennes, le mercredi matin un groupe a bloqué un dépot des transports en commun, puis une gare. Le résumé.

 À Nantes, jeudi lors de la manifestation le périphérique est occupé un temps. Quelques affrontements devant la préfecture. Résumé.