Dix-huit employés, dont 14 sans-papier, d’un salon de coiffure parisien, situé au 57 bd de Strasbourg, publient une lettre ouverte à Manuel Valls. Depuis 8 mois, ces treize femmes et cinq hommes occupent, nuit et jour, les locaux de leur entreprise en dépôt de bilan et ont porté plainte pour « Traite des êtres humains ». Malgré une mobilisation de plus en plus importante et des menaces répétées contre ces salariés, le gouvernement reste sourd à leur revendication.
Si nous ne recouvrons pas nos droits, si notre voix n’est pas entendue, ce sera une victoire pour les mafias qui nous exploitent et un recul pour les droits de tous les salariés de France.
Si vous acceptez la violence des hommes qui nous disent : « tu acceptes ces conditions de travail-là ou c’est le trottoir ! », ce sera un recul pour les droits de toutes les femmes.
Si la traite des êtres humains n’est pas combattue en plein cœur de la capitale, ce sera un recul pour les droits de chaque être humain.Allez-vous entendre notre appel, monsieur le premier ministre ?
Allez-vous dire aux réseaux qui nous exploitent : « stop ! La France ne vous laissera pas faire ! » ?
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