Samedi dernier, il a été hospitalisé une première fois pour une forte douleur au thorax. Douleur due à l’isolement qu’il signalait déjà dans sa lettre de juin 2021 dans laquelle il décrivait une « forte pression thoracique accompagnée d’une douleur aiguë au cœur ». Son transfert aller-retour vers l’hôpital a pris 9h, encadré par des hommes lourdement armés, pour un simple avis médical.
Au vu de ces circonstances et rappelant que son accès à la santé ayant été bafoué continuellement depuis son incarcération, Libre Flot souhaitait cette hospitalisation pour sortir de l’isolement et avoir accès directement à des médecins et des soins si nécessaire.
Malgré tout cela, il garde la pêche et reste lucide sur la situation. Il remercie toutes celles et ceux qui le soutiennent dans son combat pour la liberté.
Dans les rangs de ses tortionnaires, l’omerta règne quand à l’illégalité de son maintien à l’isolement et son renouvellement par Dupont-Morretti le 10 mars dernier. Le juge d’instruction Jean-Marc Herbaut continue d’exercer des pressions sur ses collègues JLD (Juges des Libertés et de la Détention) pour le maintenir en détention « provisoire », malgré les DML (Demandes de Mise en Liberté) quotidiennes depuis le 27 février et l’avis favorable de professionnels des Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (SPIP).
Les médias continuent de diffuser en boucle les propos de la DGSI : « meneur » d’un « groupe » d’« ultragauche » qui aurait projeté des « actions violentes » contre la police et de passer sous silence les nombreuses fois où les proches et les inculpé.es ont démenti ces accusations.
>Violences policières : de plus en plus d’enquêtes, de moins en moins de poursuites
En dépit de l’acharnement des autorités à masquer l’ampleur du contentieux entre la population et sa police, les chiffres démontrent que la part des auteurs « non identifiés » dans les enquêtes ouvertes par la justice pénale ne cesse de croître. Une rupture a eu lieu sous Macron.
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