Quelques jours à peine après la destruction du « piss christ » d’Andres Serrano à Avignon par des catholiques intégristes, c’est la « colonne pascale » du camerounais Pascale Marthine Tayou, exposé depuis début mars à Saint-Bonaventure, qui a fait l’objet d’une dégradation le 20 avril.
Si la destruction de la colonne de 7 mètres de haut, exposé dans le cadre d’un partenariat avec le musée d’art contemporain de Lyon n’a pas été revendiqué, l’opposition à cette œuvre, explicite dans les milieux catholiques intégristes depuis sont installation, ne laisse guère de doute sur l’origine de cette destruction.
Les autres œuvres de l’artiste, connu pour son travail sur le SIDA et la question post-coloniale, sont toujours exposé au MAC.
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