La manif est partie à 14h de Bellecour, les lycéen-es et étudiant-es en tête, mais n’a parcouru dans un premier temps qu’une centaine de mètres. Elle a été immédiatement bloquée par la police, laquelle s’est plainte des risques de jets de projectiles et d’avoir été « insultée ». Après discussion, la banderole syndicale a pris la tête du cortège, derrière le service d’ordre de la CGT. La police qui fait pression pour que le service d’ordre soit devant est une première hallucinante.
Le service d’ordre de la CGT a bien joué le rôle qui était attendu de lui, c’est-à-dire de contenir la détermination des plus jeunes, pendant la première partie de la manifestion.
Arrivé-es à la Doua, on a vu ressurgir le canon à eau. Peu importe, on était déjà totalement trempés.
Une fanfare était là pour ambiancer la foule, soutenue aussi par la sono du camion de la CGT. La foule a cependant progressivement diminué.
Sans doute lassé-es d’attendre sous la pluie, les flics ont tenté de participer à la fête avec leur habituelle délicatesse, blessant une personne d’un coup de tonfa sur le crâne.
On n’a pas pu cracher à la face de Pierre Gattaz (le patron des patrons) mais on était 2 000 sous la pluie et on se dit que le samedi 9 avril avec le soleil on sera sans doute beaucoup plus que ça.
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