« On a allumé le feu. Après on est resté bloqués dans la cour dehors du midi jusqu’au soir. Ici on nous considère comme des chiens, on nous respect pas, on nous parle mal, on a aucun droit contre la police. La police nous insulte, l’autre jour un policier m’a filmé je lui ai dit d’arrêter, je lui ai dit qu’il a pas le droit, qu’on est pas des singes, il film pour mettre sur son mur facebook et rigoler. Le policier à repondu que si on est des singes.
On est des animaux pour elles et eux, on peut rien faire, on se fait taper et on doit fermer notre gueule. On peut pas répondre si on se fait taper. Si on répond on va en prison, après le vol arrive plus vite. L’Aspham (associations au CRA de vincennes), le Juge des libertés et les keufs ils travaillent ensemble.
Et puis le JLD c’est de la merde. Y a quelqu’un dans le CRA qui a les papiers espagnols, qui à toute sa vie là-bas et il le laisse pas sortir, le JLD veut pas l’envoyer en Espagne. Y en a un autre au bout de 88 jours (durée d’enfermement : 90 jours) il a été déporté avec la force physique, amené à l’aéroport et dans l’avion.
>Un certain été 1996, la lutte du collectif de sans papiers de Saint-Bernard
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Ce texte retrace la lutte mené par un collectif de sans-papiers pour obtenir leur régularisation via notamment l’occupation de l’église Saint-Bernard (Paris) de juillet à aout 1996. Il est tiré de l’introduction du livre Liberté pour tous avec ou sans papiers - Une lutte contre la machine à...
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