Suite à la découverte d’au moins 4 cas positifs au Covid-19 début décembre au CRA de Lyon, la quasi-totalité des prisonnièr-es a entamé une grève de la faim depuis le mercredi 8 décembre pour exiger leur libération immédiate.
En pleine 5e vague, la « distanciation sociale » est par définition impossible dans les CRA, aucune mesure sanitaire sérieuse n’est prise pour protéger ou soigner les personnes et les violences policières et les insultes y sont quotidiennes.
Ce qui se passe dans les CRA est l’aboutissement d’une logique de criminalisation et de harcèlement contre les sans-papiers. Ces violences s’inscrivent plus largement dans un système raciste et répressif.
À Lyon, les contrôles au faciès et les rafles sont quotidiens. La Guillotière, quartier historiquement populaire et d’immigration, subit de plein fouet les attaques du gouvernement, de la préfecture et de la police, qui y mènent une véritable chasse à l’homme.
Les discours sécuritaires concernant ce quartier sont devenus une obsession des médias et des politicien-nes. Le cirque malsain de CNEWS avec la venue du patron du FN sur la place Gabriel Péri en est un exemple inacceptable.
A bas les rafles, bas les CRA, à bas les frontières, liberté pour toustes les prisonnier-es !
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