L’État saisit les moindres opportunités pour exiger le prélèvement et force les récalcitrant-e-s par la répression.
Une personne de plus sera jugée pour avoir refusé de donner son ADN au FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques), ce 17 Janvier à 13h30 au Tribunal de Grande Instance, 2 place du Palais à Valence.
C’est pour nous une occasion de signifier notre désaccord avec cette pratique systématique, fichant à tours de bras sur de simples présomptions de culpabilité. Nous pouvons exprimer notre refus de cette logique sécuritaire. Nous sommes contre un monde régit par une justice automatisée, sur la base d’une prétendue infaillibilité scientifique.
Pour minimiser l’indignation, la Justice réserve un sort souvent plus clément aux personnes refusant de donner leur ADN dans le cadre de délits « militants » que dans les cas de délits de droit commun. Ainsi, peu de personnes engagées dans les luttes pour plus de solidarité, de justice sociale et de liberté, savent que la très grande majorité des procès contre la résistance au fichage génétique aboutissent à des peines lourdes : prison ferme ou avec sursis selon les cas. Ces méthodes conduisent le plus grand nombre à se plier au fichage, sans remettre en cause la légitimité de cette pratique liberticide.
Rendez-vous à Valence sur la place du Palais ce jeudi 17 Janvier à partir de 12h30 pour rappeler à la justice que nous sommes contre le fichage ADN et solidaires de celles et ceux qui le refusent.
Collectif Contre le Fichage ADN.
collectifcontrelefichageadn@gmail.com
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