Solidarité avec les réfugié-e-s !
Ces dernières semaines, la métropole de Lyon, épaulée par les services de l’État, s’est lancée dans une véritable chasse aux réfugié.e.s et à ceux et celles qui les soutiennent.
A Lyon, fin novembre, une cinquantaine de migrant.e.s a occupé avec les étudiant.e.s de Lyon 2 un amphithéâtre du campus de Bron, le temps de trouver un logement.
Cette occupation a pris fin avec l’installation de ces dernier.e.s dans une ancienne caserne de pompiers inoccupée à Villeurbanne, désormais appelé « Amphi Z ». Depuis, d’autres lieux vides ont été ouverts afin de loger un nombre toujours plus grand de migrant-e-s à la rue.
Dans la métropole de Lyon, ce n’est pas moins de 20 000 logements vacants qui pourraient être mis à la disposition de ceux et celles qui sont dans le besoin. Une grande partie appartient à la Métropole qui préfère investir 1,8 millions d’euros dans la surveillance de ces bâtiments vides. Des moyens colossaux qui pourraient être utilisés pour le relogement des personnes sans toit.
Le Bastion social (ex-GUD, groupuscule fasciste) profite de la question du mal logement et de la misère pour promouvoir leurs idées xénophobes et racistes.
S’inspirant du mouvement néo-fasciste italien Casapound, qui depuis 2003 se sert des problèmes de précarité et de mal logement à des fins populistes, ils promeuvent « la priorité nationale » et se servent de cette récupération intéressée pour favoriser leur politique fasciste.
La solidarité n’a pas de classes ni de frontières.
A la différence de ces nazillons à la fibre sociale, des associations de parents d’élèves, du droit au logement et des anonymes se battent à l’ombre des projecteurs pour reloger dans des conditions dignes tous ceux et celles qui le requièrent. Cependant l’État traque et condamne à des peines de prisons ces bénévoles. Ainsi Cédric Herrou, agriculteur dans les Alpes maritimes, fut condamné à de la prison avec sursis et à des amendes pour avoir recueilli, hébergé et nourris des migrant-e-s traversant la frontière alpine dans le froid et la neige.
La criminalisation de la pauvreté et l’instauration d’un délit de solidarité prouve une fois de plus que l’État français préfère punir qu’agir face à la misère. Le récent projet de loi Collomb est un pavé de plus lancé par l’Etat dans sa gestion répressive et raciste des demandeurs d’asile et des sans-papiers.
Solidarité internationaliste.
Régularisation de tous les sans-papiers.
Un toit et un logement pour tous et toutes.
No borders - No nations - Refugees welcome
Collectif Amphi Z et Le groupe antifasciste Lyon et Environ
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