Jeudi 6 octobre, la police judiciaire est venue à mon domicile m’annoncer une perquisition de l’appartement et mon placement en garde à vue pour « injures et diffamation par voie de presse ». Ils embarquent mon portable et mes ordinateurs, fouillent mes livres et brochures… Je me retrouve en cellule, on viendra m’interroger plusieurs fois, relever mes empreintes… Vers 12h je vois un’ camarade passer devant ma cellule, le même avec qui j’avais entamé une grève de la faim pour exiger le retour de la famille Feraj et attirer l’attention sur la condition des réfugiés, au début du mouvement.
Concrètement ils n’avaient pas grand chose, encore moins contre le camarade. Il s’agit clairement d’une tentative d’intimidation de la préfecture, qui n’a pas hésité à mobiliser une équipe de la police judiciaire, une journée entière pour une embrouille de cours de récré avec Mr Setbon ! Le contribuable paye donc ils s’en fichent…
>Les médias indés et le Covid, ou comment passer à côté d’une pandémie | À ta santé camarade ! #2
« À ta santé camarade ! » est une chronique mensuelle des Canards masquées. Cette deuxième édition revient sur la manière dont les médias indépendants se sont comportés vis-à-vis de la pandémie du Covid, oubliant leurs beaux idéaux pour sombrer dans l’eugénisme ou mettre la tête dans le sable....
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