Soirée de soutien Samedi 29 janvier suite à une expulsion violente de squat à Marseille

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La Caisse de Solidarité vous invite à uns soirée de soutien à l’Atelier des Canulars (91, rue Montesquieu Lyon 7e) pour soutenir six inculpés actuellement en contrôle judiciaire strict, dont des Lyonnais, qui passent en procès le 18 février à Marseille.

Le 17 novembre 2010, les nouveaux/nouvelles occupant.es d’une maison vide depuis de nombreuses années et leurs visiteurs, ont vu en quelques heures défiler toute une armada pour les en déloger : Police Nationale, BAC, CRS, des propriétaires menaçants, pompiers, mairie, le procureur de la république allant même jusqu’au GIPN (!)
Les témoins rassemblés devant abasourdis par la situation se sont même vus écarter à coups de matraques du champ de vision.

Ces 6 personnes ont eu droit à ce que l’État réserve dorénavant à ses pauvres : une expulsion immédiate sans procédure juridique avec une répression systématique.
Bilan : plusieurs bléssé.es, (dont avec des côtes cassées, etc) du coté des témoins.
Pour les habitants de la maison : 48 heures de garde à vue avec à la clé un contrôle judiciaire et pointage chaque semaine jusqu’au procès. Le procès aura lieu devant la cour pénale de Marseille le 12 janvier, à qui on leur reproche évidemment dégradation de biens privés, violation de domicile, et bien sûr de classiques outrages sur agents de la force publique et refus de prélèvement ADN.

POUR S’OPPOSER A CETTEPRESSION GÉNÉRALISÉE ET SOUTENIR LES 6 PERSONNES MISES EN CAUSE :

- A MARSEILLE RASSEMBLEMENT LE 12 JANVIER DEVANT LE TRIBUNAL.

- A LYON SOIRÉE DE SOUTIEN AUX INCULPÉS SAMEDI 29 JANVIER A L’ATELIER DES CANULARS 91 rue MONTESQUIEU.

SURTOUT NE PAS FAIRE DE BRUIT DEHORS /// NE PAS FUMER DEVANT L’ATELIER /// MERCI /// TRÈS IMPORTANT

Aprés s’être assuré de la soumission des pauvres à coups d’aides sociales, L’État passe aujourd’hui de plus en plus à des moyens performants et lucratifs : l’intimidation et l’emprisonnement. Aux États Unis, les prisons rapportent tellement qu’elles sont cotées en bourse, pourquoi pas en France ?

L’augmentation du nombre de pauvres en France comme à l’étranger ne fais plus peur aux États. Car si la répression a toujours existé, les moyens technologiques et financiers n’ont jamais été aussi importants. Du coup pourquoi préserver les systèmes des retraites, éducatifs, hospitaliers ? Pourquoi ne pas provoquer une précarité en matière de logements et ne pas expulser les pauvres du centre des villes, s’il a aujourd’hui la possibilité de réprimer toutes les tentatives de survie, de rébellion ?
Ainsi, L’État assume clairement par la force la garantie des privilèges du Capital dont la propriété privée.

Les Moyens de réprimer les Pauvres sont renforcés par une succession de lois allant de pair avec l’augmentation considérable du nombre de prisons sous prétexte de les renouveler, le bracelet électronique, les peines planchers, etc.

La dernière loi en date c’est la LOPPSI 2 : vidéosurveillance accrue, durcissement des peines, création de milices policières baptisées « réserves civiles » renseignements généraux renforcés, couvre feu pour les mineurs de moins de 13 ans, censure sur le web, surveillance des courriels... Toutes les voies de survie que les pauvres s’approprient et toute tentative de vivre autrement en ne rentrant pas dans le schéma classique de la consommation conduisent directement à des amendes ou à de la prison. Sont visées notamment les maisons occupées, les campements, les habitats alternatifs, la vente à la sauvette, etc.
Aujourd’hui des Roumain.es et des Bulgares prennent 6 mois de prison alors qu’ils voulaient s’abriter dans une maison abandonnée.

Ces jugements sont représentatifs d’une Justice de classe raciste.

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samedi 29 janvier 2011

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  • Le 16 janvier 2011 à 17:55, par -

    le procés est reporté jusqu’au 18 février !

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