Depuis plusieurs jours, la révolte des classes populaires s’exprime dans la rue en Algérie et en Tunisie. L’élément déclencheur dans les deux cas : le chômage, la misère, le mépris et la répression de l’Etat, qui défend les privilèges d’une caste. Mais, plus largement, l’aspiration commune à briser l’oppression et vivre plus libre !
Cette révolte fait face à une répression meurtrière de la part de l’Etat Algérien comme de l’Etat tunisien, avec le soutien de l’Etat français.

Cela illustre que malgré les oppositions en apparence, les Etats et les bourgeoisies savent être solidaires lorsqu’ils se sentent menacés, contre les travailleuses et les travailleurs, contre les classes populaires.
Cela rend, en face, toujours plus nécessaire la lutte commune et la solidarité des exploité-e-s au-delà des frontières.

La coordination des groupes anarchistes affirme sa solidarité avec ces révoltes populaires et avec les exploité-e-s algérien-es et tunisien-es qui se soulèvent, qui au même titre que les luttes populaires en Grèce, Italie, France, et partout dans le monde traduisent la volonté d’émancipation des opprimé-e-s face aux oppresseur-s. Nous dénonçons la complicité de l’Etat français et de la bourgeoisie française avec leurs alter ego tunisiens et algériens, qui se traduit par un soutien idéologique, mais aussi matériel à ces régimes.