Se balader dans Grenoble ces derniers jours et ignorer l’inauguration de Minatec et sa contestation était impossible... Affichettes, pochoirs, inscriptions, tags, tracts collés etc. tentaient d’alerter sur la véritable nature de Minatec.
La manifestation de jeudi a été pour des opposantEs l’occasion de rajouter une couche. Certaines de ces photos ont été prises sur le parcours de la manif’, le lendemain, dans une ville sous contrôle où la solitude devait être la rêgle et la norme. Circuler à plus de trois impliquait ce jour-là un contrôle policier automatique.
Dans la ville normalisée au contrôle discret (pour celles et ceux qui ne veulent le voir), les traces de la contestation du jeudi commençaient dès le lendemain à être rapidement effacées. Les tags les plus virulents avaient ainsi déjà disparu le vendredi (« Ne critiquons plus, attaquons !, entre autres... »).
Mais ni les vitres de la banque attaquées pendant la manifestation, ni celles du commissariat brisées pendant la nuit n’étaient encore remplacées. Et nous pouvions encore lire en passant devant celui-ci la dédicace « à Clémentine, défigurée par la police » en train d’être effacée [1].
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