Il y a quelques semaines, on pouvait lire et entendre parler un peu partout dans les médias
de « l’explosion mortelle près de Chambéry ». Dans la nuit du 30 avril au 1er mai
à Cognin (Savoie), un engin artisanal a explosé accidentellement dans une usine désaffectée.
Outrage
L433-5 du code pénal
Constituent un outrage puni de 7500 euros d’amende les paroles, gestes ou
menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l’envoi
d’objets quelconques adressés à une personne chargée d’une mission de
service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de sa mission, et de
nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est
investie. Lorsqu’il est adressé à une personne dépositaire de l’autorité publique, l’outrage est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende...
Contes de la démocratie ordinaire
Le but fondamental de la social-démocratie est de résorber les conflits, pour le bien de tous,
c’est-à-dire le bien des heureux privilégiés. Pour cela, elle met en place une série de dispositifs avec un certain
goût pour les tables rondes réunissant habitants du quartiers, parents d’élèves, sociologues, syndicalistes…
Outrage n°4 - Décembre 2008
Quelques extraits du dernier Outrage, « Journal incendiaire et gratuit sur Lyon et ses environs » disponible partout à Lyon en ce moment.
Fiche pratique n°1 : COMMENT CHANGER LE CUIVRE EN OR....
Le repérage et le choix du lieu
Un bon lieu est un lieu dans lequel on trouvera de grosses quantités de cuivre, mais surtout qui permet d’agir discrètement et de garder constamment un œil sur ce qui se passe à l’extérieur. Comme pour l’ouverture d’un squat, il faut s’assurer d’abord que le lieu est vraiment abandonné. Pour cela, vérifiez le courrier dans la boite aux lettres, posez des marqueurs (scotch, fil…) sur les entrées principales, venez régulièrement observer si des changements (...)
AGENDA
Lieux : La Luttine Infoshop, disques, fanzines, brochures, café/thé, goûters végans, ateliers, etc.. Tous les samedi à partir de 14h00. 91 rue Montesquieu, Lyon 7e Métro Saxe Gambetta L’atelier 91, rue Montesquieu, Lyon 7e Métro Saxe Gambetta Le Boulon Squat : friperie, kung-fu, couture, concerts. 62 rue Paul Verlaine, Villeurbanne Bus C3 arrêt Verlaine Métro Gratte-Ciel La Vulca’Squat. 24,rue Jean Baptiste Say, Lyon 1e Métro X rousse, au dessus de l’esplanade Le Sonic. Des concerts. 4 (...)
MOTS CROISÉS
VERTICALEMENT : 1 « Assurément humain », et squatté près de la place Jules Guesde / Fait ce qu’il faut en cas d’interrogatoire de police / Instrument de musique à corde pincée en vogue chez les syndicalistes. 2 Soleil d’Egypte / Sans, on finit malheureusement souvent au centre de rétention / Contrat d’exploitation nouvelle formule. 3 Utile en couture, nuisible en société / Instance démocratique chargée d’avaliser tous les programmes de fichage en France. 4 Péter un câble ou un… (c’est aussi (...)
ET MAINTENANT ON S’AMUSE !
Pas de justice, pas de paix
Le feu au désert
Edito
OUTRAGE PAR GESTE, parole ou regard... « Outrage », c’est ce qui risque de tomber chaque fois qu’on croise un équipage de la BAC, ou trois flics dans le métro. Parce qu’on a l’audace de leur dire que la police et l’administration française, fidèles à leur tradition, raflent les étrangers ; parce qu’on a le malheur de venir de l’autre côté du périph’ et de ne pas s’écraser quand ils décident de fouiller, d’insulter ; parce qu’on a l’aplomb de les regarder pour ce qu’ils sont : une (...)
En taule pour des fumigènes
SAMEDI 5 AVRIL, des dizaines de milliers de personnes défilaient dans les rues de France pour crier leur rage face à la terreur que fait régner l’Etat français sur les étranger-e-s. À Paris notamment, des flots de fumigènes ont éclairé le défilé, afin de marquer un soutien à Ivan et Bruno, emprisonnés depuis le 19 janvier pour avoir voulu se rendre à une manifestation devant le centre de rétention de Vincennes avec... des fumigènes.
Leur emprisonnement s’inscrit dans le contexte d’une (...)
Lyon, ville frontière
En 2007 les prix de l’immobilier ont grimpé en moyenne
de 7% sur l’agglomération. Il y a 52 000 demandes de
logements sociaux en attente. Les pauvres peuvent toujours aller se faire voir ailleurs.
ON A LES VEDETTES QU’ON MÉRITE
Pierre Crédoz : maire socialiste de Décines
RÉCITS DE LA VIE À L’INTÉRIEUR DE LA PRISON POUR MINEURS DE MEYZIEU
Suite aux rencontres avec les familles, nous livrons un récit fait
de bribes de discussions sur le fonctionnement de l’établissement.
Dans les murs
■ Le 26 janvier, les pompiers sont intervenus pour éteindre deux incendies dans l’enceinte de l’Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs de Meyzieu.
Une intervention « dans une ambiance extrêmement tendue » et sous la protection de deux équipages de la BAC et de la police nationale. ■ Le 2 février un jeune de seize ans est retrouvé mort, pendu au système d’aération de sa cellule, à l’EPM de Meyzieu.
Le môme n’a pas supporté la perspective d’être condamné à un ou deux mois (...)
Chronologie des actions de résistances
■ Mi-janvier 2006, Meyzieu : incendies sur le chantier de l’EPM.
Des individu-es indéterminé-es ont incendié les barraques de chantier installées sur le site du futur EPM. Le chantier a été bloqué plusieurs semaines. ■ Février 2006, Nantes : Occupation du futur chantier de l’EPM d’Orvault.
Dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 février 2006, une soixantaine de personnes s’introduisent sur le site du futur EPM en vue d’une occupation au sol et dans les arbres. Dès le mardi matin les (...)
PRISONS POUR MINEURS
Enfants déshérités du Capital,rejetons du chômage et de la galère, fils du béton et
filles de l’atomisation, l’individualisme, la solitude, gamins de la croissance et jeunes
de la télé, fils de rien ou filles de la misère... Ces enfants perdus que le capitalisme
démocratique n’a pas réussi à pacifier – à coup d’intégration, de « grands frères »,
ou à coup de tonfa –, il est désormais nécessaire de les isoler, de les cacher, de les
enfermer loin des honnêtes gens, des serviles travailleurs, et des bons citoyens...
Brèves
■ La raison du plus fort
Le 11 janvier un homme est interpellé alors qu’il rentre du taf, à cinq minutes de chez lui. Il se retrouve menotté pour refus d’obtempérer, jeté au sol, et on lui cogne la tête par terre à plusieurs reprises. Commentaire de la police : « M. R. s’est rebellé et s’est blessé lors de son interpellation ». Il aurait tenu également des propos outrageants. Les flics ont peut être confondu avec des cris de douleur ou avec le bruit des dents qui raclent le bitume. ■ Au (...)
POLICE DE PROXIMITÉ, OU POLICE DU CORPS-À-CORPS
« Pour moi, la vraie police de proximité, c’est la brigade anti-criminalité (...),
ceux qui sont sur le terrain au moment où les délinquants s’y trouvent » Nicolas Sarkozy
Témoins : Caisse de solidarité
Se retrouver avec les flics sur le dos, menottés, la gueule par terre, en garde à vue, puis finalement au tribunal avec une bonne amende ou quelques mois de prison : c’est une situation de plus en plus courante, qui touche de plus en plus de monde. Avec la multiplication des lois sur la sécurité, le moindre écart suffit et il en faut peu pour devenir illégal. Plusieurs mois de prison pour avoir manifesté après l’élection de Sarkozy, des contrôles d’identité qui se transforment en “outrage et (...)
En luttes...
■ Sabotages à la SNCF
Fin décembre : un cheminot de Solèze est interpellé pour avoir dégradé un portail lors du mouvement de novembre ; plus récemment, un salarié des ateliers mécaniques SNCF d’Oullins a été entendu par les flics suite à la plainte d’un petit chef : il s’était fait cramer son petit manteau par un fumigène… Au niveau national une vingtaine de plaintes pour sabotage ont été déposées (un cheminot de la région parisienne accusé d’avoir cassé la vitre d’un local technique (...)