Bloquons Lyon2-quais ! (pour de vrai)

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Des infos sur le blocage de l’université Lyon-II site des quais ce mercredi 4 mars.

Rapidement : le blocage des Quais s’est mis en place ce matin (mercredi 4 mars). La précédente AG a décidé d’une sorte de blocage « ouvert », c’est-à-dire que les entrées principales de l’université sont presque toutes ouvertes. Seuls les accès aux bâtiments sont fermés par des barrages (matériaux ou humains). Cette décision (qui va être rediscutée cette après-midi et dans la soirée) a posé pas mal de problèmes avec des gens qui ont pété des plombs quand ils ont compris qu’ils n’avaient plus cours. Il y a eu pas mal de bousculades, échanges d’insultes, débuts de bastons, etc. les étudiantEs en droit et en sciences éco étant, de loin, les plus motivéEs à avoir cours et à forcer physiquement les barrages.

Résultat vers midi, ça a failli dégénérer en baston généralisée vers l’entrée en face du tram’ entre des grévistes et une grosse cinquantaine d’étudiants en gestion - avec parait-il des gens de la FéDé (corpo) et de l’UNI - (coups de poings, bousculades, crachats, insultes, menaces de mort et menaces sur les mamans, jets de canettes, de poubelles et de cônes de signalisation, etc.) qui ont finalement été refoulé de la fac. Ils-elles sont revenuEs quelques minutes plus tard pour balancer des œufs et de la farine.

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Du coup, ce serait bien que des gens viennent sur les Quais (le blocage n’est pas effectif à Bron) pour aider à tenir le blocage, la grève et l’occupation de la fac. Et aussi pour être prêt à empêcher les gens de forcer les piquets de grève.

A part ça, l’ambiance est vraiment pas mal, y’a beaucoup de discussions, des bouffes collectives et les gens ont la pêche !

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  • Le 14 mars 2009 à 16:31

    - Pourquoi ne pas demander à cetains musées pour l’archéo ?

    > Parce que les musées ne peuvent pas tout. Ainsi, les cours d’archéologie égyptienne étaient consacrés, je crois (je ne suis pas inscrit en archéologie), aux temples égyptiens.

    Même chose quelque soit la discipline archéologique : ce sont des sites qui sont étudiés, en se basant sur des relevés (photographiues, topopgraphiques, stratigraphiques, etc.) récents. Les musées ne disposent de rien de tel, donc en l’occurence, ils ne servent à rien pour le partage et la transmission des connaissances obtenues par les recherches les plus récentes.

  • Le 12 mars 2009 à 19:28

    J’ai assisté au cours sur les météorites, il y avait un projecteur, et on voyait plutôt bien, car on était abrités par l’Opéra (il pleuviotait un peu). Comme quoi, peut-être pas si compliqué que ça... Après, il y a toujours des exceptions à la règle, certains cours ne peuvent effectivement pas être donnés en exterieur. Pour cela, il y a aussi des cours hors les murs qui se font en intérieur. (Pourquoi pas demander à des musées pour l’archéo ? )

  • Le 11 mars 2009 à 17:55

    Les cours hors les murs, c’est parfait quand il n’est pas nécessaire d’avoir un support visuel pour ces cours.

    Question : les étudiants en histoire de l’art ou en archéologie, dont la plupart des cours (pour ne pas dire tous) nécessitent des projections d’oeuvres, de relevés de fouilles, et autres supports visuels, dont l’analyse se fait dans le cadre du cours ; ces étudiants donc, comment font-ils pour leurs cours hors les murs ?

    On projette les images sur les murs et vitres de l’Opéra ? ;)

    On demande aux grands musées nationaux et internationaux de nous les livrer le temps du cours ? ;)

    On organise des déplacements sur les chantiers ? ;)

    Ce n’est pas parce que la plupart des cours peuvent se faire à l’extérieur que c’est possible pour tous. Et prendre des notes par temps de pluie, ce n’est pas non plus ce qu’il y a de plus pratique... :(

    Ah, on me signale dans l’oreillette que cela s’appelle un dommage collatéral... ^^

  • Le 11 mars 2009 à 16:47

    Lors de l’AG d’aujourd’hui, on a débattu des modalités de vote pour l’AG de mardi prochain. Ainsi, le vote ne se fera ni à main levé, ni à bulettin secret mais grosso modo selon les mêmes modalités que lors de la dernière AG à deux différences près :
    1. Le comptage sera fait par écrit (en cas de litige, on pourra donc recompter les voix),
    2. Seules les personnes munies de leurs cartes d’étudiants pourront voter

    Juste un petit point rapide, pour les antis-bloqueurs qui liraient éventuellement rébellyon :

    En espérant que les antis-bloqueurs sauront apprécier ce temps pris pour apaiser la situation entre bloqueurs et anti-bloqueurs qui était tendue à cause de ce point problématique : nous (les bloqueurs) ne sommes pas vos ennemis, car notre objectif c’est de nous battre, à notre mannière, contre les réformes imposées par le gouvernement. S’exciter sur nos moyens de revendication c’est nous ralentir, et donc retarder la reprise des cours. Par ailleurs, j’invite les anti-bloqueurs à contacter leurs enseignants pour leurs proposer d’organiser des cours hors-les-murs devant l’opéra. Ainsi, vous pourrez avoir vous cours, et le blocage ne sera pas un problème. Au risque de me répeter, nous ne vous jettons pas hors de la fac (sauf quand certains deviennent violents), nous vous proposons simplement d’essayer de créer ensemble une autre université. Pourquoi est-ce si difficile de nous entendre ? Nous vous proposons des alternatives, et nous ne vous empêchons pas de vous organiser pour vous procurer les cours. En revanche, en nous empêchant de bloquer la fac (en votant contre le blocage et parfois par des méthodes plus violentes), vous nous empêchez de nous mobiliser : contrairement à ce que certains antis-bloqueurs semblent penser, nous sommes des étudiants impliqués et intéressés par nos études. Ainsi, sans blocage, nous devrons, pour la plupart d’entre nous, retourner en cours de façon assidue. Pour finir, j’ai réellement cru certaines personnes défavorables au bloquage lorsqu’elles disaient être mobilisées contre les réformes, puis, je les ai cherchées aux manifestations, aux cours hors-les-murs, aux conférences, aux débats... Je ne les ai pas vues. J’étais contre le blocage, mais j’y suis allée par solidarité avec les étudiants mobilisés, et pour voir comment c’était vraiment de l’intérieur, et maintenant, je vote POUR le blocage.

  • Le 10 mars 2009 à 20:06

    Le référé déposé vendredi devant le tribunal administratif a été rejetté.
    (source : http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=01&article=7397)

  • Le 10 mars 2009 à 19:47

    A la fin de l’AG d’aujourd’hui, le blocage a été maintenu, mais compte tenu du litige qui a entouré la comptabilisation des votes, une nouvelle AG a été annoncée demain (mercredi 11 mars) à 10h. Pour éviter les fraudes, ne pourront voter que celles et ceux qui seront en possession de leur carte d’étudiants. Venez nombreux !

  • Le 8 mars 2009 à 18:48

    L’ag des Quais est Mardi 10 Mars à 11h, le lieu n’est pas encore déterminé...

  • Le 8 mars 2009 à 12:31, par toujours la même voix

    Moi j’aimerais bien savoir où se trouve le petit paquet à vouloir venir de Bron, puisque c’est un peu le désert militant ces derniers temps...!

  • Le 8 mars 2009 à 12:04, par Jean

    Bonjour,

    loin de moi de vouloir contester le fond du mouvement, mais attachée aux valeurs démocratiques et à celles du débat contradictoire, j’avais deux points d’interrogation. Je vous remercie par avance de la réponse qui me sera fournie.

    1. la forme des AG : si une majorité d’étudiants dans des conditions démocratiques de débat et de vote se prononce en faveur du blocage de tout ou partie de l’université, sans même juger de la légitimité de la cause, la décision sera démocratique. Néanmoins pour ce faire il faut un respect d’un certain nombre de garanties (vote à bulletin secret, neutralité de la tribune, temps de parole équitables, et plus généralement courtoisie et calme dans la conduite des débats). Or, il me semble après avoir assisté à des AG, tout en concevant la difficulté de tenir de telles réunions, que de telle garanties ne sont pas remplies. Pire même ! de souvenirs du mouvement de l’an dernier, toute tentative de la part de l’université (certes orientée de manière à mettre fin au blocage) pour proposer la tenue d’un vote électronique ou l’organisation d’un suffrage demandant au préalable le contrôle des cartes étudiants ont été écartés par le mouvement. ce genre d’attitude, à mon sens, me semble décrédibiliser le mouvement. En effet, ceci est de nature à faire naitre dans l’esprit de l’étudiant lambda, à tort ou à raison, l’idée selon laquelle il n’aurait pas son mot à dire dans le déroulement de débats et la prise de décisions qui intéressent pourtant l’avenir de son université. Je pense que la minorité active n’a pas à se considérer comme une sorte d’avant-garde étudiante habilitée à se substituer à l’avis de l’ensemble de la communauté étudiante de lyon 2.

    après ce long préambule, ma question est la suivante : de manière à lever toute possibilité de contestation des AG qui sont tenues, afin de permettre à celle-ci de remporter l’adhésion la plus large possible chez l’étudiant de lyon 2, je souhaiterai savoir que comptez vous faire pour :
    - organiser un vote à bulletin secret avec contrôle préalable de la qualité pour voter (celle d’étudiant de lyon 2 ou pour les décisions concernant un seul site, bron ou quais, celle d’étudiant des quais ou de Bron) ?
    - assurer la conduite des débats dans la courtoisie et le calme. Que tout intervenant, même si celui-ci ne partage pas les opinions de la majorité, puisse exprimer son avis sans risquer de se faire huer ?

    ma seconde question serait plus pour pallier à une incompréhension de ma part. Au risque de jouer les candides, j’admets ne pas bien comprendre l’intérêt du blocage. En effet, bloquer une fac ne me parait pas être un levier politique très intéressant. Je ne pense pas qu’en cette période de crise dans les DOM TOM, la crise économique, l’agenda politique soit réellement propice à la lutte étudiante. De plus, bloquer une faculté ennuie énormément les étudiants. Celà ennuie-t-il réellement le MENESR ?d’autant plus, que la couverture médiatique est très mauvaise. (entrefilet du 20min peu élogieux et peu développé).

    en vous remerciant, cher(e)s camarades étudiant(e)s pour les gentilles réponses que vous voudrez bien m’accorder !

  • Le 8 mars 2009 à 02:48, par aarts

    Oui, il y a comme un souci de communication. On sait que l’AG des quais est prévu pour ce mardi, tandis qu’à Bron on enchaine dès ce lundi à 13h (venez nombreux, même des quais, pour contre-balancer la tendance !)

    À propos des AG, je voudrais faire trois petits commentaires :

    1) Ce mardi 10 mars est une grande journée de mobilisation dans les écoles notamment — cf. des articles sur ce site même — à laquelle se joint l’enseignement supérieur. Cela n’a pas été une formidable idée de programmer une AG ce jour-là. Pour information, à Lyon 1, ils ont anticipé ce mouvement et ont avancé leur AG hebdomadaire du mardi au lundi. Problème de synchronisation, ou plutôt de coordination, à revoir ;

    2) On se met un peu l’épine sous le pied en favorisant notre propre division par l’organisation de 2 AG relativement indépendantes, l’une sur les quais, l’autre à Bron, et dont les décisions n’ont qu’une portée de campus. Pourquoi ne pas directement appliquer les effets de l’une sur les deux campus ? en l’occurrence, celle des quais a précédé celle de Bron que je sache… Cela ferait moins de dispersion dans la logistique et plus de monde (sans doute) individuellement concerné (celui ou celle qui constaterait que « son » campus est bloqué alors qu’aucune AG en apparence ne l’aurait voté sur ledit campus ne resterait pas indifférent ou alors il ou elle n’en aurait strictement rien à faire — dommage pour lui ou elle dans ce cas) ;

    3) J’ai observé que dans les autres universités (Lyon 1 pour l’exemple) les AG décisives réunissent en un même lieu personnels (enseignants et administratifs) et étudiants. En plus cette cohabitation a l’air de (très) bien se passer. Ou j’ai manqué quelque chose ou à Lyon 2 les AG des étudiant-e-s se déroulent indépendamment de celles des personnels (à moins que des coordinations sont assurées en coulisses ?) Je suis convaincue que le mélange étudiant-e-s et personnels dans les AG favoriseraient d’une part la mobilisation de l’ensemble de la communauté universitaire de Lyon 2 et d’autre part légitimeraient davantage ces AG aux yeux des étudiant-e-s (très nombreux, reconnaissons-le) encore à l’écart de ce mouvement pour diverses raisons (défiance envers un mouvement interprété à tort comme d’essence strictement étudiante, partage entre deux poids deux mesures, etc.)

  • Le 8 mars 2009 à 02:22, par aarts

    Je ne sais pas, vous ; mais, moi, ce genre de menace — même si elle n’est pas déclarée comme telle — ne me surprend pas et ne m’impressionne pas du tout. On en a vu et lu d’autres… En plus il est facile de se libérer de la sorte. Le passage à l’acte est une bien tout autre affaire.

    Cela dit, qu’on ne m’y trompe pas : je prends bien (trop peut-être ?) au sérieux cette « information ». Je ne doute pas que l’inquiétude ne frappera pas les plus sérieusement engagé-e-s, mithridatisé-e-s contre ce type d’annonce. D’ailleurs je ne vois pas pourquoi on en ferait mention à l’AG. À quel nom, à quel titre ? au nom d’une seule personne ? de l’intimidation provoquée par une seule personne ? la misère, oui…

    À mon sens, le signaler à l’AG n’en ferait qu’une publicité gratuite et presque subordonnée — et au passage un point de victoire pour son auteur-e. En outre cela pourrait faire hésiter certain-e-s camarades plus « fragiles » lors des votes — bien que, personnellement, j’en doute : au contraire, l’effet serait de décupler la motivation des troupes !

    Ce n’est que mon avis, mais si son auteur-e est aussi engagé-e dans sa démarche, alors qu’il/elle se manifeste clairement en public en… AG — et, promis, on le/la laissera s’exprimer sur le sujet. Non, je ne suis pas partisane du lynchage en public. On a bien vu qu’à Bron l’expression du « contre » a été libre, non ?
    Alors le seul et vrai message à retenir et à diffuser est : venez aux AG, prenez le temps de la réflexion sur le pourquoi et le comment du mouvement actuel et votez (non par élimination de choix mais par conviction de choix). Merci.

  • Le 7 mars 2009 à 18:23

    Ouais mais c’est à quelle heure que c’est prévu l’AG sur les quais mardi ? Parckon est un ptit paquet à vouloir venir de Bron...

  • Le 6 mars 2009 à 20:55

    Il va falloir que les amis de Bron descendent sur les quais pour reconduire le blocage, c’est une nécessité !

  • Le 6 mars 2009 à 19:32, par une voix de la commune autoproclamée de Bron

    Si par « ce serait bien que des gens viennent sur les quais (le blocage n’est pas effectif à Bron) » y’a un appel à ceux de Bron à venir en renfort, faut savoir que dans les faits, pour l’occupation, on doit être (quand on est nombreux) pour faire vivre le campus une dizaine... Ceux qui diff’ disparaissent assez rapidement et le provisoire centre du monde qu’est le bâtiment K ne peut envoyer de « renfort ».
    PAr contre, si ça intéresse, sur Bron, à 10, on essaie quand même d’informer, d’animer, d’organiser, d’agir et de faire passer les infos !
    Voila, c’était le rapide point Bron.

  • Le 6 mars 2009 à 18:34, par Lux

    Je suis tout à fait d’accord, et j’espère que les militantEs qui s’occupent du bloquage des Quais sont des gens suffisamment responsables pour ne pas provoquer la violence, mais au contraire défendre le dialogue et le débat.

  • Le 6 mars 2009 à 18:09, par Lux

    Cette lâcheté me terrifie. Je pense que le monde est bien mal en point, quand on préfère envoyer les flics plutôt que venir défendre fièrement ses opinions et son refus du blocage. Si vous venez vous exprimer en AG, votre vote sera pris en compte. Ce sont le genre de règlements que vous prônez qui entretiennent le chaos social. Ne vous étonnez pas ensuite : plus la répression est forte, plus le mouvement est dur. Pour finir, votre message ne manquera pas d’être diffusé en AG et parmi les personnes militantes.

  • Le 6 mars 2009 à 17:19

    Le vocabulaire a son importance !

    Dans pas mal de pays, on utilise « piquet de grève » (et au Québec « ligne de piquetage »), que ce soit dans les usines ou les fac. Cela incite beaucoup plus à la participation à la résistance que le mot négatif de « blocage », qui donne l’impression au premier abord d’être contre la liberté.

  • Le 6 mars 2009 à 17:01, par Léonard M.

    Mademoiselle, je vous invite à venir voir par vous-même les diverses activités organisées par le comité de mobilisation de Lyon2 Quais. Vous contaterez que loin de faire du compost (activité qui n’a d’ailleurs rien de dégradant comme vous semblez pourtant le penser), les étudiants mobilisés s’associent avec les enseignants-chercheurs en grève pour proposer des conférences, des discussions, des projections ... afin de lancer des débats et de permettre une réflexion collective sur une grande diversité de thèmes.

    Quant à vos menaces à peine voilées qui font écho aux rumeurs les plus sombres selon lesquelles certaines personnes souhaiteraient commettre des voies de fait dans l’enceinte de l’université Lyon2 afin de permettre l’intervention des forces de maintien du chaos social, je vous invite à aller consulter l’article que je vous met en lien. Vous apprendrez ainsi qu’en France, le juge administratif statue sur la base de faits et non d’un vulgaire ressenti amené bien maladroitement par des personnes dont on connaît l’attachement aux droits fondamentaux, notamment pour les détenus, les homosexuels ou les étrangers-pas-comme-nous.

    A titre de rappel, le juge pénal statue également uniquement sur la base de faits, et nous n’hésiterons pas à filmer les actions violentes que vos amis et vous tenteriez de commettre.

    Ah, au fait, j’imagine que votre détestable réaction sera notifiée à l’AG de mardi, afin que chacun des participants à celle-ci soit mis au courant des méfaits que vous prévoyez et de ceux que vos amis ont déjà commis.

  • Le 6 mars 2009 à 13:04

    Je crois qu’il faut informer d’urgence les étudiants de la nécessité et de l’intérêt du blocage parce que je me rends compte que la plupart prennent ça comme une sorte d’agression gratuite au lieu d’un véritable moyen d’action qui se justifie.
    On nous répète que le blocage « divise », mais si le risque est de perdre un groupe de personne mobilisées dans la course, il faut peut être (bon c’est très optimiste) que la division se fasse, non pas entre nous mais plus simplement entre les gens qui sont contre la LRU (pour faire vite...) et les autres. C’est plus facile a dire qu’à faire mais je crois que ce blocage est l’occasion de récupérer une majorité d’ étudiants pas assez informés, un peu partagés, ou simplement peu enclins à s’engager jusqu’à maintenant, en soulignant l’urgence de la situation mais TOUJOURS en justifiant le blocage.
    Car personnellement je vois dans certaines de mes connaissances des gens qui s’insurgent contre le blocage en reprochant le « manque de crédibilité » de l’action prétendant justement s’exclure à cause de ça alors qu’ils (soi disant) « soutenaient auparavant » mais ils n’ont jamais bougé leur culs jusqu’aux manifs !!! Tout ça pour dire que c’est ce genre de gens que l’on devrait mener de manière intelligente à se mobiliser maintenant car maintenant le blocage leur sert de nouveau prétexte pour s’exclure du mouvement et ne pas participer (car il est beaucoup plus facile de ne pas chercher à réfléchir...)

  • Le 5 mars 2009 à 21:44, par Sophie F.

    A défaut de déblocage volontaire après une semaine de compost et autres festivités, un recours sera fait auprès du tribunal administratif. Qui conduira, dans le courant de la semaine prochaine, à l’envoi de forces publiques armées (CRS).
    Le recours sera déposé mardi, après l’assemblée générale, en cas de reconduite du blocage et de je-m’en-foutisme de la présidence.
    Ceci n’est pas une menace, mais une promesse. Et vous prévenir vise à éviter la violence qui sera faite si le campus n’est pas débloqué avant mardi, ou lors de l’AG mardi.

  • Le 5 mars 2009 à 13:24

    Cher(e)s collègues, cher(e)s étudiant(e)s,

    L’équipe présidentielle comprend l’inquiétude et le malaise de l’ensemble de la communauté universitaire face aux incertitudes de la période actuelle. Les universités, notamment celles dont les activités de formation et de recherche reposent sur les sciences humaines et sociales, sont à la croisée des chemins et doivent défendre, à bien des égards, leur spécificité et leur rôle social.

    L’ampleur de la mobilisation a d’ores et déjà permis des avancées, qui, si elles sont notables, demeurent insuffisantes au regard des enjeux considérables charriés par les réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche annoncées par le gouvernement.

    Dans notre université, à l’initiative d’une assemblée générale d’étudiants, la nature de cette mobilisation a changé, conduisant de facto depuis mardi au blocage des cours du site Berges du Rhône.

    Dans les circonstances présentes, la présidence de l’Université Lumière Lyon 2 souhaite rappeler un certain nombre de principes qui ont été discutés hier après-midi avec, notamment, une délégation d’étudiants élus par le comité de grève.

    La présidence garantit de nouveau que les absences liées à la mobilisation actuelle ne porteront en aucun cas préjudice à la scolarité des personnes concernées. Le message envoyé aux doyens et directeurs par M. Jacques Bonniel, vice-président chargé des études, sera affiché dans tous les secrétariats. De même, la présidence s’engage à garantir la liberté d’expression du mouvement actuel et facilitera toutes les initiatives qui visent à dialoguer, débattre et expliquer la situation dans laquelle les universités françaises se trouvent actuellement.

    En revanche, toutes les initiatives qui empêcheraient ce dialogue et cet échange ne sont pas acceptables.

    D’une part, afin de permettre aux usagers de l’université d’accéder librement aux locaux de notre établissement et afin de garantir des conditions de sécurité optimales, les accès extérieurs de l’université doivent demeurer libres et sans entraves.

    Par ailleurs, aucune forme de pression physique ou d’intimidation ne sera tolérée à l’égard des étudiants, des enseignants et des personnels administratifs et techniques de notre établissement. De nombreux incidents de ce type ont jalonné la journée du 4 mars et l’équipe présidentielle les condamne sans aucune réserve et appelle les uns et les autres au calme, au respect des personnes et des biens. Ces incidents sont intolérables et doivent cesser immédiatement.

    Enfin, et conformément à ce qui a été discuté hier avec une délégation des étudiants grévistes, aucune occupation nocturne des locaux de l’université Lumière Lyon 2 n’est acceptable. Ces occupations, accompagnées de consommation d’alcool, offrent de notre établissement une image déplorable et conduisent à d’inévitables dégradations dont le coût s’élève déjà à plusieurs milliers d’euros.

    L’équipe présidentielle souhaite par conséquent que la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui notre établissement ne conduise pas à des dérives dont l’issue serait incertaine. Notre université est un bien précieux dont l’avenir est compromis et sur lequel pèsent des tentatives de démantèlement contre lesquelles nous luttons quotidiennement. La communauté universitaire, pour relever ces défis, doit faire preuve d’un esprit de responsabilité et de solidarité et ne pas perdre de vue ce que sont ses objectifs véritables.

    Olivier Christin, président de l’Université Lumière Lyon 2

  • Le 5 mars 2009 à 12:07

    est ce que quelqu’un c’est ce qui a été dit à L’AG de 10 h à lyon2 bron ?

  • Le 4 mars 2009 à 23:57, par Anonyme

    Le mouvement s’amplifie à Lyon 2 mais aucune trace de ce mouvement n’est réellement visible sur le campus de Lyon2-Bron mis à part des distribution de tractes qui n’ont aucun impact sans mouvement réel.
    Une AG aura lieu à 10h le 05 mars sur ce campus. Que celle-ci vote le blocage et permette à tous les étudiants, qui sont encore contraints par leurs obligation d’assiduité aux TDs à ne pas pouvoir participer à la mobilisation (notamment dans des filières comme AES) , de pouvoir prendre part aux différents mouvements !

    Bloquons Lyon2 ! (pour de vrai)
    ... et pas seulement les quais. Le campus de Bron comprend de nombreux étudiants et n’est pas un campus que l’on peut mettre à part d’un mouvement comme celui-ci.

  • Le 4 mars 2009 à 21:15

    les taper... s’ils nous tapent... Laissons l’initiative de la violence aux réactionnaires et aux fascistes.

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