American way of life : le Taser adopté
La Brigade Anti Criminalité de Lyon a testé pendant 3 ans le pistolet Taser, une arme « paralysante » qui envoie une décharge de 50 000 volts dans le corps. Satisfait des résultats, le gouvernement français en a commandé des milliers d’autres a distribuer aux forces de l’ordre sur tout le territoire. Aux Etats Unis l’arme est utilisée depuis 2001 et Amnesty international dénombre plus de 150 personnes tuées avec cette arme.
Le blog Taser.org, organe de propagande du groupe Taser France, déplore ces « allégations fausses de groupuscules extrémistes » et se félicite de la commande des 3000 pistolets que le gouvernement vient de signer.
Concernant la révolte des 4 mineurs, à l’EPM de Meyzieu
Il est important de souligner qu’après la révolte de la semaine dernière, un des jeunes a été transféré au quartier des mineurs de la prison de Villefranche !
Il faut souligner aussi que c’est l’ERIS qui a été chargé de mater la révolte. L’ERIS est une structure policière qui intervient dans les pénitenciers, notamment celui de Lanmezan où séjourne Jean Marc Rouillan (ancien d’Action Directe) qui dénonce régulièrement ce « corps de mercenaires créé pour casser du détenu » qui interviennent « encagoulés tels les bourreaux de la place de Grève, pour pouvoir cogner incognito ».
Réglement de compte à la gendarmerie : un barbouze en moins !
Le barbouze qui s’est fait dézingué dimanche 24 juin à Saint-Andéol-le-Château (69) faisait partie du GPS (une nouvelle unité créée pour résoudre le problème d’« ordre public » suite à l’assassinat du préfet d’Erignac) et était le chef du commando qui a mis le feu à la célèbre paillotte « Chez Francis » ; il avait été condamné à 6 mois de prison ferme à l’époque pour ces faits.
Quant au meurtrier, il était de la même maison jusqu’en 2006 lorsqu’il fût renvoyé de son régiment, le 3e régiment des paruchistes (régiment que Bigeard dirigeait au moment de la guerre d’Algérie).
Sarko, qui aime l’Histoire, est venu à l’enterrement du barbouze ; il a trouvé que celui-ci « s’inscrivait dans la lignée de ceux qui ont consacré et sacrifié leur vie au service de nos concitoyens » (sic !).
Sarko était à Bron jeudi dernier pour pleurnicher sur le barbouze dézingué de la paillotte « Chez Francis » ; il a fait très attention à ne pas dire un mot au sujet du drômois mort défenestré au commissariat Marius Berliet à Lyon la semaine précédente, pas un mot au sujet du jeune Lamine Dieng mort entre les mains de la police à Paris le 25 juin et pas un mot non plus au sujet du jeune des quartiers populaires tué par un véhicule de police la semaine dernière à Marseille. Et il s’est bien gardé d’évoquer la cas d’Elmi Mohammed qui s’est noyé dans la Saône lors d’un contrôle de papiers lundi 18 juin à Lyon.
Affaire Elmi Mohammed
Mohamed Elmi est mort le lundi 18 juin sous les yeux des policiers ; son corps n’a été retrouvé que le vendredi suivant. Depuis sa mort aucune information n’a été donnée à la presse, c’est le MRAP qui a annoncé « le décès du jeune Elmi Mohammed dans des circonstances troubles ». La police présente sur les lieux du décès n’a pas appellé les secours sur le moment, ni fait de recherche pour retrouver le corps qui a été découvert 4 à 5 jours après... Huit jours plus tard la famille ne connaît toujours pas les circonstances précises du décès.
Du côté des médias dominants comme du côté de la police et de ses chefs, c’est le silence complet sur cette affaire.
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